Publicité

Tops/Flops Lens-Troyes : Clauss a brillé, l'ESTAC a sombré

Jonathan Clauss a été le bourreau de Gauthier Gallon et des Troyens.
Jonathan Clauss a été le bourreau de Gauthier Gallon et des Troyens. JB Autissier / Panoramic

La prestation XXL de Clauss , le détonateur Kalimuendo, mais aussi la déroute troyenne : retrouvez nos Tops et Flops de Lens-Troyes (4-0).

Tops

Un Clauss niveau international
Sans doute revanchard de ne pas avoir vu son nom apparaître dans la liste de Didier Deschamps jeudi, Jonathan Clauss a une nouvelle fois démontré qu'il avait bien le niveau international. Contre Troyes, le «piston» droit a été absolument exceptionnel. Il a, comme à son habitude, multiplié les courses sur son côté et a distillé de nombreux centres à ses partenaires.

Deux d'entre eux ont fait mouche : sur l'ouverture du score d'Arnaud Kalimuendo (14e), puis sur le but de Wesley Saïd (29e). Ses 5e et 6e passes décisives en Ligue 1 cette saison. Cela fait de lui l'actuel meilleur passeur du championnat. Le natif de Strasbourg a également tenté plusieurs frappes, mais c'est de la tête qu'il a inscrit le but (35e) qui venait le récompenser de ses efforts. Sans aucun doute l'homme de cette rencontre.

Kalimuendo a tout déclenché
D'autres joueurs comme Wesley Saïd ou encore Seko Fofana auraient pu également être cités, mais ce soir Arnaud Kalimuendo méritait que sa performance soit mise en lumière. Le joueur prêté par le Paris Saint-Germain a été l'un des principaux instigateurs du succès lensois. C'est lui qui fait basculer le match en ouvrant le score (14e) alors que son équipe était en difficulté. Cette nouvelle réalisation porte son total à 4 buts cette saison en Ligue 1. Il aurait tout de même pu augmenter son compteur s'il avait converti toutes ses occasions. L'international espoir s'est également fait refuser un second but (42e) pour un hors-jeu plus que limite.

Flops

La première période troyenne

Alors qu'ils semblaient pourtant bien entrés dans le match, les hommes de Laurent Battles n'ont pas fait illusion bien longtemps et ont vite déchanté. Le technicien troyen avait bien préparé son coup, mais dès l'ouverture du score de Kalimuendo (14e), tout s'est écroulé. Menés, les joueurs de l'ESTAC se sont davantage découverts, bien mal leur en a pris. Ils ont vécu un véritable calvaire sur la pelouse de Bollaert.

Asphyxiée par le pressing lensois, l'arrière-garde troyenne a vu les vagues sang et or s'abattre sur les buts de Gauthier Gallon, complètement dépassé qui a fini par céder face à Saïd (29e) et Clauss (35e). Alors que le promu était mené de 3 buts à la pause, le match était déjà plié. Ils ont tenté de limiter la casse en seconde période, mais ont cédé de nouveau sur le but de Frankowski (60e). Les Troyens ont vécu un match cauchemardesque dans lequel tout s'est joué lors des 45 premières minutes.

Gallon a craqué

S'il n'est évidemment pas fautif sur l'ensemble des buts lensois, Gauthier Gallon n'a pas été très rassurant ce vendredi. Le gardien de but de l'ESTAC à vécu une soirée absolument dramatique, à l'instar de ses coéquipiers. Il a certes repoussé plusieurs tentatives des joueurs Sang et Or, mais à chaque fois les ballons revenaient systématiquement dans les pieds des attaquants lensois qui ne se sont pas fait prier pour marquer. Il y a peut-être une légère part de chance là-dedans, mais pas seulement. Et puis, le portier troyen a tout de même cédé à quatre reprises (14e, 29e, 35e, 60e) et ne s'est pas vraiment distingué par de véritables arrêts, si ce n'est sur le coup franc de Clauss (51e) qu'il repousse parfaitement. Une soirée à oublier pour lui.

Tops/Flops Lens-Troyes : Clauss a brillé, l'ESTAC a sombré

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
1 commentaire
  • Sceptico

    le

    Dès qu'un joueur réussit deux ou trois performances en L1, on veut l'envoyer en équipe de France... Certains n'ont toujours rien compris à ce qu'est une équipe nationale.
    .
    La sélection en équipe de France N'EST PAS une récompense due à un joueur ; la logique de la sélection obéit aux intérêts de la sélection, et non à une nécessité absurde de récompenser les bonnes performances supposées de l'un ou l'autre. Il faut être un peu sérieux.

À lire aussi