Mort de James Michael Tyler (Friends) : qu’est-ce qu’un cancer de la prostate de stade 4 ?

Publié le par Hélène Bour

L’acteur James Michael Tyler, bien connu pour son rôle de Gunther dans la série Friends, est décédé des suites de son cancer de la prostate, qui avait atteint le stade 4. Que signifie ce stade ? Quels en sont les traitements, les chances de survie ?

Il avait tenu à attendre l’épisode Friends Reunion de la série à succès pour annoncer son cancer. Le comédien James Michael Tyler, connu pour avoir incarné Gunther, emblématique serveur du Central Perk de Friends, est décédé dimanche 24 octobre dernier des suites d’un cancer de la prostate au stade 4. 

Lors d’une émission sur la chaîne NBC, l’acteur avait indiqué qu’il souffrait d’une forme avancée de cancer de la prostate, depuis septembre 2018. La maladie avait hélas gagné son système osseux, malgré les traitements.

Généralement d’évolution lente, le cancer de la prostate comprend quatre différents stades médicaux, le stade 1 étant le degré le plus faible. C’est au stade 2 qu’on détecte généralement ce type de cancer, du fait qu’il est alors palpable au toucher rectal, sous forme d’une masse dure.

Le stade 3 définit la propagation du cancer au-delà de la glande prostatique, voire jusqu’aux vésicules séminales. Quant au stade 4, il intervient lorsque la maladie s’est propagée à d’autres parties du corps, aux organes voisins (rectum, vessie), voire au-delà (os, poumons, foie…). On parle aussi de stade avancé.

Les traitements proposés dépendent du degré d’avancée du cancer, mais aussi de ses caractéristiques biologiques. L’arsenal thérapeutique peut inclure des chirurgies, de la radiothérapie, de la chimiothérapie, de l’hormonothérapie ou encore de la curiethérapie (radioactivité locale). 

Le comédien James Michael Tyler semble avoir été particulièrement malchanceux concernant cette maladie, car le cancer de la prostate évolue généralement sur des années, et a un bon pronostic. Il est très rare avant 50 ans, et, en France, l’âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans.

Rappelons par ailleurs que le dépistage systématique n’est pas recommandé par les autorités de santé en France, du fait d’une balance bénéfices/risques jugée peu favorable. En revanche, un dépistage peut être envisagé à titre individuel, notamment du fait de symptômes évocateurs, notamment urinaires.