Ce sont quelques mots, postés sur Facebook, ce week-end, de Fabrizio Calvi, journaliste – à la fin des années 70, il a travaillé à Libération. «E finita la commedia. Aujourd’hui je tire ma révérence je me casse je me barre je me trisse je me fais la belle. Le corps rongé par la maladie de Charcot je descends du train avant l’horrible terminus qui m’est promis. Mon épouse adorée la femme de ma vie ma Gypsy Queen for ever, mes enfants mes proches amis m’ont offert un ultime et merveilleux été dans notre paradis de Marrakech. Tous ont parfaitement compris le sens de mon geste, admirablement expliqué par une autre victime de Charcot, l’auteur Anne Bert. Je vous salue donc, je vous ai tous aimés.»
Voilà. L’histoire se répète. C’est une mort décidée, se situant un rien en marge avec la légalité. Aux yeux de certains – de la Haute Autorité de santé entre autres –, le cadre est rigide : pour pouvoir bénéficier d’une sédation profonde et terminale jusqu’au décès comme le permet