Kim Jong-un : sa sœur Kim Yo-jong prend du galon, jusqu'où ira-t-elle ?

Camille Obry | à 20h46 - Mis à jour le mar. 19 octobre 2021 à 21h05

Jusqu'à maintenant, Kim Yo-jong était la vice-directrice de département au Comité central du Parti des travailleurs. Récemment, la sœur de Kim Jong-un a été promue à un poste bien plus important.

Kim Yo-jong est un nom qui ne vous dit peut-être rien. Et pourtant, en Corée du Nord, elle est pratiquement aussi connue que son frère Kim Jong-un, qui dirige le pays d'une main de fer. Vice-directrice du département au Comité central du Parti des travailleurs de Corée du Nord, le parti au pouvoir, elle a été d'un grand soutien pour le leader nord-coréen, notamment quand ce dernier a été traité de menteur. D'après une information de l'AFP relayée par 20Minutes, la sœur du Kim Jomg-un vient d'être promue à un poste très important, le plus haut placé du pays. Elle a été nommée membre de la Commission des affaires de l'État. Alors que neuf membres ont été démis de leurs fonctions, Kim Yo-jong apparaît alors comme la seule femme à ce poste, mais aussi la plus jeune.

Kim Jong-un et Kim Yo-jong sont très proches, tous les deux ont suivi leur scolarité en Suisse dans les années 90. Ils étaient alors entourés de gardes et avaient très peu d'amis, ce qui les a indiscutablement rapprochés. Pendant longtemps, le rôle exact de Kim Yo-jong dans la politique de la Corée du Nord était assez flou. Il se pourrait qu'elle soit le successeur de son frère, ce qui en ferait la première femme à la tête ce pays conservateur dirigé par la dynastie des Kim depuis trois générations, soit depuis 1948.

Des relations compliquées avec la Corée du Sud

Kim Yo-jong n'a pas la langue dans sa poche et n'hésite pas à tenir des propos pouvant froisser les autres États. Un comportement qui peut détériorer les minces relations diplomatiques que peut entretenir Corée-du-Nord. Récemment, c'est elle qui a été à l'initiative de la destruction du bureau de liaison entre les deux Corées, qui se trouvait du côté nord de la frontière. Un bureau qui a été construit et financé par la Corée du Sud. "Les voix unanimes de notre peuple demandant de régler leur compte à la racaille qui a osé salir le prestige absolu de notre dirigeant suprême sont chaque jour un peu plus fortes", avait-elle annoncé avant de lancer la destruction de ce bureau de liaison intercoréen. Elle avait également traité les dirigeants sud-coréens de "bande d'idiots" et a ensuite visé particulièrement le président de ce pays, Moon Jae-in : "Ça rend malade d’écouter ses discours. Il semble être dingue derrière ses apparences normales."

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE

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