ENQUETELe trafic de drogues alimentait les Landes et la région bordelaise

Nouvelle-Aquitaine : Un vaste trafic de drogues alimentait les Landes et la région bordelaise depuis le Pays basque espagnol

ENQUETEDouze personnes ont été mises en examen à la suite du démantèlement d’un trafic de drogues entre l’Espagne et la France
Une voiture de gendarmerie. (illustration)
Une voiture de gendarmerie. (illustration) - FRED SCHEIBER/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ce vaste trafic alimentait le sud des Landes et la région bordelaise depuis le Pays basque espagnol... Douze personnes ont été mises en examen vendredi soir à la suite du démantèlement d’un trafic de drogues entre l’Espagne et la France, a-t-on appris de source proche de l’enquête.

Six ont été placées en détention provisoire, cinq autres placées sous contrôle judiciaire et une remise en liberté, selon la même source.

Quatorze personnes interpellées lundi

Quatorze personnes avaient été interpellées lundi au cours d’une opération simultanée menée en France et en Espagne par la section de recherches de gendarmerie de Pau, assistée des groupements de gendarmerie des Landes et de la Gironde, d’unités de la gendarmerie mobile et du groupe cynophile de Mont-de-Marsan, ainsi que de la Guardia civil espagnole.

Grâce à l’exploitation par le Centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie nationale (C3N) de données du réseau crypté Encrochat – utilisé par les réseaux criminels –, « les têtes de réseaux, les lieutenants, nourrices et conducteurs, mais aussi les fournisseurs espagnols » avaient ainsi pu être identifiés.

Certains des mis en cause opéraient depuis la cellule de leur prison

La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Bordeaux avait ensuite validé la phase d’interpellations. Au total « 191.000 euros ainsi que 15 véhicules et 15 kilos d’herbe ont été saisis, la drogue ayant été auparavant livrée », détaille cette même source.

Dans les Landes, le trafic opérait dans le secteur de Capbreton et certains des mis en cause, âgés de 20 à 40 ans, opéraient depuis la cellule de leur prison. « Cette affaire illustre la coopération exemplaire entre la gendarmerie et la Guardia civil dans le cadre de la lutte contre les trafics transfrontaliers », a pointé encore la gendarmerie nationale.

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