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EN DIRECT - Présidentielle 2022: Anne Hidalgo déterminée à aller "jusqu'au bout"

Anne Hidalgo a pris parole pour son premier meeting à Lille

Anne Hidalgo a pris parole pour son premier meeting à Lille - PS- Parti socialiste

Alors qu'un nouveau sondage donne Éric Zemmour et Marine Le Pen au coude-à-coude au second tour, la campagne présidentielle se poursuit. A Lille ce samedi, Anne Hidalgo rassemble sa famille politique pour un premier meeting destiné pour donner un nouvel élan à sa campagne qui n'arrive pas à décoller.

Fin du live politique

C'est la fin de cet article en direct, merci à vous de l'avoir suivi ce samedi. Pour retrouver l'essentiel du discours d'Anne Hidalgo, vous pouvez consulter notre article complet.

Anne Hidalgo assure avoir passé "une année à travailler" au rassemblement de la gauche

La candidate du Parti socialiste sera-t-elle capable de réunir la gauche autour d'elle en vue de l'Elysée? Anne Hidalgo assure en tout cas qu'il est fondamental d'avoir "une force politique autour de soi" pour espérer l'emporter en 2022:

"J"ai passé une année à travailler à ce rassemblement. D'abord, avec les maires, tous ces élus, cette "équipe de France" de maires que j'ai rencontré, qui sont venus me chercher, que je suis allé voir sur le terrain" a-t-elle expliqué, en rappelant que le 12 juillet dernier, plusieurs figures de la gauche s'étaient rassemblés à Villeurbanne avant sa candidature en septembre.

Pour lutter contre l'abstention, la candidate socialiste veut abaisser le droit de vote à 16 ans

Il faut "redonner une envie de démocratie" aux Français selon Anne Hidalgo. La candidate socialiste a estimé lors de son meeting à Lille que les élections "perdent de leur sens quand la moitié des citoyens ne votent pas". Elle veut donc faire de la lutte contre l'abstention un "combat quotidien", en s'inspirant du modèle allemand:

"Pour faire davantage participer les citoyens, le prochain gouvernement social-démocrate d'Allemagne propose d'abaisser l'âge du vote à 16 ans. Nous le ferons en France!", promet-elle, en demandant "ce qui justifie encore d'exclure de la vie démocratique ceux qui sont le plus concernés par les décisions prises aujourd'hui?"

Suppression de Parcour Sup, salaire des profs...Hidalgo promet "une école de la République"

Anne Hidalgo s'est également adressée aux plus jeunes générations lors de son meeting à Lille. L'accès aux études est un "pilier" de son projet électoral, qu'elle définit par plusieurs objectifs:

"Le premier sera de porter à 60% d'une classe d'âge le nombre de diplômés du supérieur, car il faut préparer la France de demain. Je souhaite que les étudiants soient plus nombreux, mieux guidés dans leurs choix de formations. Alors mes amis oui je vous le dis, nous abrogerons Parcour Sup!" a-t-elle affirmé.

La candidate socialiste veut également donner aux universités les moyens de fonctionner, investir, par la création d'un "dispositif national de suivi et d'accompagnement pour les plus de 100.000 jeunes qui sortent du sytstème scolaire sans diplôme ni formation". Elle a assuré vouloir créer "une République de l'école", en estimant possible de "multiplier par deux" au cours de son quinquennat le traitement des personnes au contact des élèves.

"Ou pour commencer, d'aligner a minima le salaire des nouveaux professeurs sur le salaire des bac + 5. C'est par là que nous commencerons", a-t-elle détaillé

La candidate du PS réaffirme sa volonté d'ouvrir "le droit de mourir dans la dignité"

Elle en avait fait l'une de ses premières promesses de campagne. La candidate socialiste Anne Hidalgo a réaffirmé lors de son premier meeting à Lille sa volonté d'"ouvrir le droit de mourir dans la dignité" si elle est élue présidente de la République:

"Je souhaite qu'une loi encadre ce droit nouveau, et dès l'année prochaine", a-t-elle affirmé.

Anne Hidalgo rend hommage aux figures du PS: "J'hérite de leurs combats"

La maire de Paris et candidate à l'Elysée a tenu au début de son discours à Lille à rendre hommage aux figures du Parti socialiste qui lui ont précédés:

"Je pense bien-sûr à Lionel Jospin qui a gouverné le pays, à François Hollande, dernier président socialiste, et aussi bien-sûr à Ségolène Royal, première femme candidate de notre famille politique. J'hérite de leur combat comme je me grandis de leurs forces. Je fais miennes toutes les ambitions qu'ils ont nourri pour la France" a-t-elle lancé, en estimant vouloir aller "encore plus loin" que ses prédécesseurs.

"Une gauche au pouvoir, c'est possible": Anne Hidalgo prend la parole à Lille

La candidate à la présidentielle du Parti socialiste a commencé à prendre la parole à Lille, pour son premier meeting en vue de l'Elysée. Elle a estimé qu'il lui restait six mois pour "redonner de l'espoir au pays"

"Je mettrai toute mon énergie pour conquérir chaque jour de nouveaux suffrages. Pour que nos concitoyennes et concitoyens sachent que ce qu'on fait les Allemands, les Espagnols, les Portugais, est à portée de bulletin" a-t-elle lancé, assurant qu'une "gauche au pouvoir, c'est possible".

"Quelle fierté pour nous": Martine Aubry se félicite qu'Anne Hidalgo représente le PS pour 2022

"C'est un jour heureux, ne boudons pas notre plaisir." En introduction du premier meeting organisé par Anne Hidalgo, ce samedi, à Lille, Martine Aubry a montré sa joie de voir la maire de Paris représenter le Parti socialiste pour le scrutin de 2022.

"Mitterand dirait: 'Elle sait garder la nuque raide quand elle sait que ce qu’elle fait est juste'. Ça s’est Anne Hidalgo. Quelle fierté pour nous !", a déclaré la maire de Lille.

Martine Aubry a loué la "détermination", la "compétence" et le "courage" d'Anne Hidalgo, affirmant qu'il n'y en avait "pas d'autres" comme elle "qui ont travaillé sur le terrain".

Il s'agit, selon elle, de "la première présidente de la République".

Alexis Corbière s'offusque que le Parti socialiste souhaite "encore et toujours être devant"

Ce samedi, sur Franceinfo, Alexis Corbière, député LFI, s'est emporté contre le Parti socialiste, à quelques mois de l'élection présidentielle.

"Ce que veut le Parti socialiste, c'est encore et toujours être devant, lui seulement lui, sa politique, pour refaire ce qu'a fait François Hollande et ça, c'est une impasse, c'est briser la gauche", a-t-il fustigé.

L'homme politique a affirmé qu'il existait "des alliances impossibles pas pour des questions de caractère mais sur le fond politique".

Il réagissait au sondage Ipsos-Sopra Steria réalisé pour Le Parisien et franceinfo, publié vendredi, au cours duquel 66% des sympathisants de gauche souhaitent une candidature commune.

Pour Eric Zemmour, Marine Le Pen "condamne ses électeurs à ne jamais arriver au pouvoir"

"Tout ce que je dis sera retourné contre moi. De Marlène Schiappa à Marine Le Pen, c'est un front commun, c'est l'unité de tous contre moi", s'est plaint, ce samedi, Eric Zemmour, depuis Auberville dans le Calvados.

"Marine Le Pen enferme ses électeurs dans un ghetto politique puisqu'elle ne s'ouvre pas aux autres, elle ne veut pas, elle n'aime pas les gens de LR, qu'on peut qualifier de bourgeois, de CSP+. Et du coup elle condamne ses électeurs à ne jamais arriver au pouvoir, parce qu'on arrive au pouvoir que s'il y a une alliance entre les classes populaires et les catégories bourgeoises", a-t-il poursuivi.

Eric Zemmour revenait sur ses propos tenus vendredi, face à la presse, où il assurait que Marine Le Pen était "enfermée dans une sorte de ghetto ouvrier et chômeur".

La popularité d'Emmanuel Macron en baisse, selon un sondage

La popularité d'Emmanuel Macron est en baisse de quatre points, selon le baromètre BVA pour Orange et RTL, publié vendredi.

Le président obtient 42% de bonnes opinions contre 46% lors du dernier baromètre, datant du 24 septembre. Parmi les reproches qui lui sont adressés par les sondés se trouve la baisse du pouvoir d'achat, dont ils s'estiment victimes.

Selon la porte-parole d'Anne-Hidalgo, cette dernière porte "une candidature du quotidien, de la vraie vie des gens"

Johanna Rolland, maire PS de Nantes et directrice de campagne d'Anne Hidalgo, s'est exprimée ce samedi sur l'antenne de BFMTV, quelques heures avant le premier meeting de la candidate à Lille. D'après la porte-parole, la maire de Paris a la "volonté de rassembler les différentes générations de cette grande famille socialiste".

"C'est la candidate des classes moyennes, populaires (...) c'est une candidature du quotidien, de la vraie vie des gens", a assuré Johanna Rolland.

Cette dernière a assuré qu'Anne Hidalgo annoncerait des "choses très fortes" sur certaines questions, notamment celle de "l'égalité salariale entre les hommes et les femmes".

Le Pen-Zemmour, la primaire de l'extrême-droite qui ne dit pas son nom

Si ces dernières semaines, Marine Le Pen ne semblait pas vouloir attaquer Éric Zemmour, pourtant omniprésent dans le monde médiatique par ses déplacements et ses sorties polémiques, un changement de stratégie s'est opéré.

Après la publication d'un nouveau sondage qui place le polémiste - toujours pas officiellement candidat - au second tour de la présidentielle, quel que soit le candidat LR, elle est désormais "en train de changer son fusil d'épaule", estime notre éditorialiste politique Laurent Neumann.

> Notre papier complet à lire ICI.

Chèque inflation: Marine Le Pen dénonce une "arrière-pensée électoraliste"

La candidate à la présidentielle du Rassemblement national a réagi, depuis la foire de Poussay, au chèque inflation, d'une valeur de 100 euros annoncée par le gouvernement pour compenser la forte hausse des prix des carburants.

"Elle va être versée très tard; en attendant, les cuves de fioul doivent être remplies, les pleins doivent être faits. Les gens n'ont plus les moyens de le faire. Il faut baisser radicalement le prix du carburant, du fioul, du gaz, de l'électricité", a estimé Marine Le Pen, ajoutant que l'indemnité sera distribuée de "manière injuste".

"Tout cela n'a aucun sens, il y a derrière ça une arrière-pensée électoraliste", a-t-elle déclaré.

Marine Le Pen: "C'est l'ensemble des Français qui ont intérêt à me voir élue"

En visite à la foire du Poussay (Vosges) ce samedi, la candidate du rassemblement national a répondu aux propos de d'Éric Zemmour qui affirmé que "Marine Le Pen n'a que des classes populaires, elle est enfermée dans une sorte de ghetto ouvrier et chômeur".

"J'ai vocation à rassembler tout le monde. Je crois à la cohésion nationale et à la cohésion sociale. On ne peut pas se présenter comme candidat à la présidentielle et venir cibler telle ou telle catégorie. C'est l'ensemble des Français qui ont intérêt à me voir élue, j'en suis convaincue", a-t-elle donc répondu.

Le Pen-Zemmour: pour Chenu, "il ne faut pas que le camp national se divise"

Sébastien Chenu, député RN du Nord, a estimé sur BFMTv ce samedi qu'il "ne faut pas que le camp national se divise", en référence à la candidature éventuelle d'Éric Zemmour.

"Parler, faire des conférences, c'est intéressant mais se présenter devant les électeurs avec des solutions, c'est nécessaire. Éric Zemmour n'est pas un adversaire, c'est, au pire, un concurrent s'il décide d'aller au bout de cette candidature qui divise le camp national", a-t-il estimé.

"Ce qui est nécessaire, c'est d'être unis, d'avoir des solutions pour le pays qui va mal et de battre Emmanuel Macron", a-t-il précisé, ajoutant que "parler de la France d'une façon livresque, c'est très agréable" mais "ce n'est pas ça qui vous permet de remplir le réservoir d'essence, de rentrer chez vous en toute sécurité".

Pour Patrick Kanner (PS), "la vérité des sondages d'aujourd'hui n'est pas la vérité des sondages d'avril"

Alors qu'Anne Hidalgo est en difficulté dans les sondages, le sénateur PS Patrick Kanner a affirmé sur notre antenne que "la vérité des sondages d'aujourd'hui n'est pas la vérité des sondages d'avril".

"En octobre 2016, c'était Alain Juppé qui devait devenir président", a-t-il rappelé.

"Les sondages ne sont pas à la hauteur de nos espérances mais ce ne sont que des sondages", a-t-il ajouté.

Le sénateur PS Patrick Kanner rejette l'idée d'un retrait d'Hidalgo pour Jadot et tacle Hamon

Proche d'Anne Hidalgo, le président du groupe socialiste au sénat Patrick Kanner, a rejeté l'idée qu'Anne Hidalgo se range derrière l'écologiste Yannick Jadot. "Yannick Jadot fait partie de cette grande famille avec laquelle nous devons trouver des solutions", a-t-il toutefois ajouté.

"Yannick Jadot ne s'est pas départi en 2017 pour un candidat socialiste", a-t-il souligné, taclant Benoît Hamon dont le programme n'était pas "social-démocrate" mais "de gauche, voire d'extrême-gauche". "Ca a abouti à des scores plutôt pitoyables", a-t-il taclé.

"Benoît Hamon était le candidat d'une grande partie des Verts en 2017. Anne Hidalgo va remettre les pendules à l’heure", a-t-il conclu.

66% de sympathisants de gauche veulent une candidature commune pour la présidentielle

Éparpillée à moins de six mois du premier tour de l'élection présidentielle, la gauche compte à ce jour pas moins de sept déclarations de candidature.

Or, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria réalisé pour Le Parisien et franceinfo, publié ce vendredi, 66% des sympathisants de gauche souhaitent une candidature commune.

Dans le détail, les militants socialistes sont les plus nombreux à vouloir une candidature commune, à 77%. Ils sont suivis des écologistes (69%) puis par les insoumis (62%). En population générale, ce sont 49% des sondés qui souhaitent une candidature commune.

> Notre papier complet ICI.

Un deuxième institut de sondage place Éric Zemmour au second tour de la présidentielle

Un deuxième institut de sondage place Éric Zemmour au second tour de la présidentielle, face à Emmanuel Macron. Le polémiste d'extrême droite devance Marine Le Pen dans les hypothèses Bertrand et Barnier, et se trouve à égalité dans l’hypothèse Pécresse. Il s'agit d’une enquête Ipsos réalisée pour Le Monde et le CEVIPOF, réalisée à six mois du scrutin.

A noter, le panel de ce sondage est beaucoup plus large (16.000 sondés) que les autres études menées sur un millier de personnes. La marge d’erreur est donc beaucoup plus faible, à moins d’un point. Le seul institut à le mettre au second tour, Harris, était critiqué pour son plus faible échantillon.

Le candidat putatif s'est félicité de ces résultats: "Dans les chiffres, c'est très évocateur, je suis le seul à avoir un tiers d'électorat de la classe populaire et un tiers de la bourgeoisie. Marine Le Pen n'a que des classes populaires, elle est enfermée dans une sorte de ghetto ouvrier et chômeur, qui sont des gens tout à fait respectables et importants, mais elle ne touche pas les CSP+ et la bourgeoisie, tandis que LR n'a aucun électeur populaire".

> Notre article complet est à retrouver ICI.

"François Hollande, le recours d’Anne Hidalgo?": le nouvel épisode du podcast du service politique de BFMTV

Dans un nouvel épisode du podcast "Le service politique", BFMTV a suivi François Hollande à Bordeaux, avant le meeting d'Anne Hidalgo à Lille ce samedi.

Écoutez "François Hollande, le recours d'Anne Hidalgo?" ici.

En 2022, François Hollande votera Anne Hidalgo

Invité ce jeudi matin sur BFMTV-RMC, François Hollande a affirmé qu'il votera pour la maire de Paris. "Si on veut sortir de ce marasme lié à l'éclatement, il faut qu'il y ait une candidature qui se dégage. [...] Je suis socialiste, Anne Hidalgo est socialiste, je voterai pour elle", a-t-il déclaré.

Quelques jours plus tôt, à l'occasion d'une interview pour la sortie de son livre Affronter, l'ex-chef de l'État avait toutefois affirmé qu'à gauche, "toutes les candidatures sont lilliputiennes".

Un premier meeting organisé par Anne Hidalgo ce samedi à Lille

Une nouvelle étape qui s'ouvre": Anne Hidalgo rassemble ce samedi à Lille la famille socialiste pour un premier meeting destiné à rassurer son camp et donner un nouvel élan à sa campagne présidentielle qui n'arrive pas à décoller.

Un mois et demi après s'être déclarée candidate à Rouen, la maire de Paris végète dans les intentions de vote, autour de 4 à 7%, rétrogradée derrière l'écologiste Yannick Jadot et l'insoumis Jean-Luc Mélenchon.

Alors que les deux-tiers des sympathisants de gauche disent souhaiter une union de leur camp au premier tour, selon un sondage Ipsos pour Le Parisien et franceinfo, Anne Hidalgo doit désormais convaincre qu'elle peut créer une dynamique, à moins de six mois de la présidentielle, après un début de campagne "à bas bruit".

> Notre article complet à retrouver ICI.

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