Des films de François Truffaut disponibles sur Netflix ? Vogue vous dit lesquels voir absolument.
Les quatre cent coups, 1959
C’est le premier long-métrage de François Truffaut, où le personnage d’Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud), que l’on retrouve à quatre reprises dans l’oeuvre du cinéaste, fait sa première apparition. Jeune garçon parisien passionné par Balzac, Antoine est malmené par son professeur, incompris par ses parents et enchaine les bêtises : il vole, fugue, ment, jusqu’à être placé dans un centre d’observation pour jeunes délinquants, d’où il fuira à nouveau. Ode à la jeunesse, à l’insouciance et à la liberté, ce film inspiré de l’enfance de Truffaut marque l’arrivée de la Nouvelle Vague dans le paysage du cinéma français.
Jules et Jim, 1962
Deux hommes, une femme, et une chanson inoubliable interprétée par une jeune Jeanne Moreau accompagnée à la guitare, auront suffi à rendre culte cette histoire d’un ménage à trois entre Jules (Oskar Werner), Jim (Henri Serre) et Catherine (Jeanne Moreau). Là encore, c’est de liberté qu’il s’agit, aussi d’amour, de mort et d’amitié dans la France du début du XXème siècle, à la veille de la Première Guerre mondiale. L’un des plus grands films de François Truffaut, joliment incarné par sa chanson-titre, Le tourbillon de la vie.
Le dernier Métro, 1980
Dans la France occupée de la Seconde Guerre mondiale, Lucas Steiner (Heinz Bennent), metteur en scène juif allemand réfugié à Paris, doit se cacher et laisser à sa femme Marion (Catherine Deneuve) le soin de gérer seule leur théâtre. Alors qu’elle tente tant bien que mal de subsister, elle fait la rencontre de Bernard Granger (Gérard Depardieu), un acteur déterminé à résister à l’occupation. Première réunion à l’écran de Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, Le dernier Métro offre une démonstration de scènes de nuits et de jeux de lumières sublimes, et remporte 10 césars l’année de sa sortie.