RANCUNEDonald Trump fustige Colin Powell et ses « erreurs »

Donald Trump fustige Colin Powell et ses « erreurs »

RANCUNEL'ex-président américain, souvent critiqué par l'ancien secrétaire d'Etat, s'est fendu d'un message cinglant ce mardi
Donald Trump et l'ancien secrétaire d'Etat américain Colin Powell en 2019.
Donald Trump et l'ancien secrétaire d'Etat américain Colin Powell en 2019. - : Sarah Silbiger/UPI/Shutterstock/SIPA  / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Donald Trump ne portait pas Colin Powell dans son cœur, et il l’a fait savoir publiquement, mardi. Colin Powell « a fait plein d’erreurs mais bon, qu’il repose en paix ! », a écrit Donald Trump, dans un communiqué cinglant, au lendemain de la mort de l’ancien secrétaire d’Etat de George Bush,

Faisant partie des bêtes noires de l’ex-président républicain, Colin Powell est mort à l’âge de 84 ans de complications liées au Covid-19, suscitant des hommages émanant de tout l’échiquier politique américain, notamment du président démocrate Joe Biden.

Un ton consensuel jugé bien trop hagiographique par Donald Trump, qui a confié espérer bénéficier d’un tel concert de louanges à sa propre mort. « Merveilleux de voir comment les médias de désinformation traitent feu Colin Powell, qui a fait de grosses erreurs sur l’Irak et notoirement les soi-disant armes de destruction massive. J’espère que cela m’arrivera aussi un jour », a écrit l’ancien magnat des affaires.

Donald Trump, une « honte nationale », selon Powell

Donald Trump a aussi accusé Powell d’être « un prétendu républicain », « toujours prompt à attaquer les autres républicains », une critique qu’il a souvent formulée au sujet de celui qui fut le premier Afro-Américain à occuper les postes de chef d’état-major des armées puis de secrétaire d’Etat.

Encarté républicain, Colin Powell avait voté pour Barack Obama en 2012, puis pour Hillary Clinton en 2016 et Joe Biden en 2020. En 2016, il avait qualifié Donald Trump de « honte nationale », accusant le candidat républicain de ne « rien connaître » à la géopolitique et d’avoir surfé sur « le mouvement raciste » des « birthers », ces personnes convaincues que Barack Obama n’est pas né aux Etats-Unis.

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