Pour Halloween, frémissez devant ces courts-métrages d'horreur disponibles sur Arte

Au programme de cette sélection à découvrir sur Arte : des zombies, des transformations corporelles et des hommes invisibles. 
Pour Halloween frmissez devant ces courtsmtrages d'horreur disponibles sur Arte
Kazak Productions

Si vous avez déjà écumé la liste des meilleurs films d'horreur sur Netflix, Arte a peut-être ce qu'il vous faut. La chaîne de télévision a récemment mis en ligne une sélection de courts-métrages horrifiques, à l'approche de la fête d'Halloween. Neuf sont déjà disponibles, et trois autres arriveront le 30 octobre prochain, dont le moyen-métrage de Gaspar Noé Carne. S'ajouteront également deux émissions spéciales et cinq longs-métrages pour parfaire votre programme. Quels sont les courts-métrages à ne surtout pas manquer si l'on est fan de cinéma de genre ? Vanity Fair vous propose un rapide tour d'horizon.

Tueur de petits poissons de Alexandre Gavras (1997)

Dans Tueur de petits poissons, l'acteur et réalisateur Alexandre Gavras raconte l'histoire de Jacques, un employé de morgue perturbé qui tente d'élaborer sur un élixir à base de poissons transparents qui permettrait de devenir invisible. Le fils de Costa-Gravas raconte ici comment ce projet de plus en plus envahissant voire aliénant va produire des effets irréversibles sur la vie de l'employé et son entourage.

I Love Sarah Jane de Spencer Susser (2008)

Deux ans avant d'être révélée dans l'adaptation au cinéma d'Alice au pays des merveilles de Tim Burton, Mia Wasikowska tenait le rôle-titre du cinquième court-métrage de Spencer Susser. Dans I Love Sarah Jane, un jeune garçon nommé Jimbo tombe amoureux de la jeune Sarah Jane et fait tout ce qui est en son pouvoir pour passer du temps avec elle. À l'extérieur, les zombies, qui errent au milieu de rues vides, ont envahi le monde. Spencer Susser mêle ici le film post-apocalyptique avec la romance adolescente pour un résultat déconcertant mais passionnant. À noter que l'Australien David Michôd, réalisateur de The Rover avec Robert Pattinson en 2014, co-signe le scénario de I Love Sarah Jane.

Junior de Julia Ducournau (2011)

Avant la Palme d'or remportée en juillet dernier pour son deuxième long-métrage Titane, Julia Ducournau a réalisé un court-métrage en 2011 intitulé Junior. Première collaboration entre Garance Marillier et la cinéaste française qui se retrouveront six ans plus tard avec Grave, ce film à mi-chemin entre le teen-movie et le sous-genre du « body horror » suit Justine, 13 ans, une collégienne qui peine à trouver sa place. Après avoir été diagnostiquée d'une gastroentérite fulgurante, celle qui est aussi surnommée Junior voit son corps se métamorphoser et faire apparaître des signes étranges. On retrouve ici les obsessions du cinéma de Julia Ducournau : les bouleversements du corps ainsi que la fin d'un âge empreint d'innocence. Un immanquable si vous avez aimé Titane.

Heat de Thessa Meijer (2019)

Heat est le court-métrage le plus court de la sélection (moins de trois minutes au compteur), mais il est loin d'être le plus inintéressant. Dans cet univers à la fois coloré et inquiétant, un glacier voit une jeune fille timide arriver dans sa boutique. Elle hésite à dire ce qu'elle souhaite et fixe le marchand de glaces dans les yeux. Elle découvrira très bientôt qu'en croisant son regard elle a fait une grave erreur. Sélectionné en 2020 à l'Étrange Festival, le film de la Néerlandaise Thessa Meijer revendique clairement un héritage pop et et l'influence du cinéma clinique des films de Yorgos Lanthimos. Un court-métrage singulier et qui ne manque pas d'humour.