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Chronique

La fausse victoire de la Chine sur l'Occident 

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L'affaiblissement des pays occidentaux sur la scène internationale a pu être interprété comme une victoire des régimes autoritaires sur les démocraties. La Chine, tout comme la Russie, sont pourtant bien plus fragiles qu'il n'y paraît, écrit Dominique Moïsi.

De couturières confectionnent le drapeau chinois dans une usine de Jiaxing, dans la province de Zhejiang, Chine, septembre 2019.
De couturières confectionnent le drapeau chinois dans une usine de Jiaxing, dans la province de Zhejiang, Chine, septembre 2019. (REUTERS)

Par Dominique Moïsi (géopolitologue, conseiller spécial de l’Institut Montaigne.)

Publié le 26 sept. 2021 à 12:40Mis à jour le 27 sept. 2021 à 14:56
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« L'Occident est le pire ennemi de l'Occident ». La formule est à la mode, surtout chez les nostalgiques du passé ou (ce sont souvent les mêmes) les prophètes du déclin. Mais ne pourrait-on en dire autant de la Chine et de la Russie ? Ne sont-elles pas également leurs pires ennemies ?

Dans un essai brillant, récemment publié, « Le Premier XXIe siècle », Jean-Marie Guéhenno revient sur la grande illusion du monde occidental : celle d'avoir confondu la faillite du système soviétique avec la victoire de la démocratie. Mais « les mensonges de 1989 » n'ont-ils pas aujourd'hui pour équivalent les illusions asiatiques de 2021 ?

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