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Affaire des sous-marins : «Macron a eu raison d'agir fermement», soutient Sarkozy

«Macron a eu raison d'agir fermement», soutient Nicolas Sarkozy.
«Macron a eu raison d'agir fermement», soutient Nicolas Sarkozy. Ludovic Marin / POOL / AFP

L'ancien président de la République estime que la rupture de ce contrat international de plus de 56 milliards d'euros n'est «pas admissible».

La rupture du «contrat du siècle» n'a pas été digérée. Après les nombreuses réactions de l'ensemble de la classe politique, suite au torpillage de la vente des sous-marins français à l'Australie, c'est au tour de Nicolas Sarkozy d'exprimer son avis. «Je trouve que le président Macron a eu raison de réagir fermement», a tranché l'ancien président de la République, quelques minutes avant une séance de dédicaces pour son nouveau livre Promenades (Éd. Herscher), à Neuilly-sur-Seine.

«Entre alliés, ça ne se fait pas. (...) Quand on est amis, ça donne des droits et ça crée des devoirs, et agir comme cela, ce n'est pas admissible. Il faudra en tirer les conséquences», a ajouté Nicolas Sarkozy.

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«Il y a eu mensonge»

Depuis plusieurs jours, l'annulation de ce méga contrat est au cœur de l'actualité. La France accuse les États-Unis d'avoir conclu dans son dos une nouvelle alliance qui verra notamment l'Australie s'équiper en sous-marins américains, ce qui saborde une gigantesque commande de plus de 56 milliards d'euros passée par les Australiens aux Français il y a quelques années.

Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, a évoqué une «crise grave» entre les États-Unis, l'Australie et la France. Le chef de la diplomatie a annoncé le rappel des ambassadeurs français à Canberra et Washington. Une première «symbolique» dans l'histoire des relations entre Paris et Washington.

«Nous avons rappelé nos ambassadeurs pour essayer de comprendre et pour montrer à nos pays anciennement partenaires que nous avons un très fort mécontentement, qu'il y a vraiment une crise grave entre nous», a-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a eu rupture majeure de confiance, il y a eu mépris donc ça ne va pas entre nous».

Le gouvernement australien s'est défendu, affirmant que la France avait été prévenue «à la première occasion possible, avant que l'affaire ne devienne publique». De leur côté, les États-Unis ont fait savoir qu'ils souhaitaient continuer à travailler «étroitement avec la France dans la zone indo-pacifique». Le président Joe Biden et Emmanuel Macron sont d'ailleurs convenus d'un entretien téléphonique, dont «impatient» de s'entretenir avec le président de la République française.


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370 commentaires
  • Swordy

    le

    C’est sûr, il sait bien pourquoi le droit est bafoué, car il en est l’acteur principal…
    Tout d’abord, le référendum qu’il a détourné à la barbe des Français qui ont votés pour rien !
    Puis sa politique de persécution de million de Français criminalisés injustement par un régime de prohibition du cannabis voté sans la participation des Français dont les droits sont bafoués par un déni de démocratie de son parti politique, qui continue cette dérive criminogène et liberticide malgré l’opposition d’une majorité de la population.
    Enfin, la fumeuse tolérance zéro qui ne s’applique pas à lui, mais aux 70 millions de Français considérés comme délinquants pour la moindre infraction à sa politique oligarchique.
    Essayez donc de commettre les mêmes délits et vous verrez si le juge ne vous inflige qu’un an prison !

  • oeildelynx

    le

    mais aussi ! La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères tacle Le Drian La porte-parole de la diplomatie russe a estimé que Paris ne devait pas être « en colère » après la rupture par Canberra du contrat sur les sous-marins français, car il s’agit selon elle d’« une affaire habituelle pour la France ». Face à la réaction de Jean-Yves Le Drian à la décision de Canberra de ne pas acheter de sous-marins français, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a rappelé à Paris la rupture du contrat prévoyant la livraison de BPC Mistral à la Russie. « D’où cette colère et cette amertume ? Il semble que la rupture de contrats est pour la France une affaire habituelle. En 2015, Paris a résilié le contrat portant sur la livraison de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Or, ce ne sont que les couteaux plantés dans ton propre dos qui font mal ? », a écrit Mme Zakharova sur sa chaîne Telegram. c'est bien dit ! factuel !

  • Anonyme

    le

    "Sar" qui?

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