Sergio Parisse (capitaine de Toulon, vainqueur du Stade Français 38-5) : « C'était important de gagner. C'était le plan d'attaquer fort. Le Stade Français était sous pression, comme nous, ils avaient perdu les deux premiers matches. On a marqué les esprits en première période. Après, on ne prend quand même pas beaucoup de points quand on est dans leurs 22 mètres. Il faudra être plus pragmatique dans les zones de marque. Le score est en notre faveur, mais sur d'autres matches, ce sera plus serré et si on laisse des points en route, on le payera cash.
On n'a pas bien négocié nos touches. Il faudra travailler ce secteur. On commence à avoir plus de certitude, mais il faut déjà penser à Perpignan. Ce n'est pas parce qu'on a gagné ce soir qu'on est les champions. Pour le Stade Français, c'est compliqué avec trois défaites. Ça me fait mal de les voir en difficultés. Mais je sais aussi que le club sait rebondir dans des moments comme celui-là. Ils savent se resserrer et vont bien préparer Castres pour lancer leur saison. »
« On a entamé le match comme on a construit notre semaine, avec beaucoup d'intensité, ça c'est positif »
Patrice Collazo (entraîneur de Toulon) : « On a eu des manques dans la zone de marque et c'est dommage. Ce qui me dérange, c'est la précipitation, le manque de précision. On a manqué vraiment de réalisme à certains moments. Le Stade Français avait besoin de points comme nous. On a entamé le match comme on a construit notre semaine, avec beaucoup d'intensité, ça c'est positif. On a perdu le rythme parce qu'on n'a pas eu la conquête en touche ou parce qu'on a jeté des ballons dans le trafic sur des passes hasardeuses. Pour maintenir un certain rythme, il aurait fallu conclure sur les pénaltouches. »