Les adolescents se préparent à la mise en place du passe sanitaire à partir du 1er octobre

Si la mise en place du passe sanitaire pour les adolescents inquiète certains parents, ses conséquences devraient être marginales sur la pratique du foot chez les amateurs.

À l'USM Malakoff comme dans beaucoup de clubs, une grande majorité de jeunes joueurs sont vaccinés ou sur le point de l'être. (J. Prévost/L'Équipe)
À l'USM Malakoff comme dans beaucoup de clubs, une grande majorité de jeunes joueurs sont vaccinés ou sur le point de l'être. (J. Prévost/L'Équipe)
À l'USM Malakoff comme dans beaucoup de clubs, une grande majorité de jeunes joueurs sont vaccinés ou sur le point de l'être. (J. Prévost/L'Équipe)

Les adolescents se préparent à la mise en place du passe sanitaire à partir du 1er octobre

Si la mise en place du passe sanitaire pour les adolescents inquiète certains parents, ses conséquences devraient être marginales sur la pratique du foot chez les amateurs.

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Le passe sanitaire qui fait peur
Le 30 septembre, pour jouer en club, le passe sanitaire sera exigé aussi des 12-17 ans. Les dirigeants craignent une désaffection des licenciés.
Le sport n'échappera pas à la règle. À partir du 1er octobre, les 12-17 ans devront présenter leur passe sanitaire pour continuer à fréquenter leur club de sport. « On veut envoyer un message à l'ensemble de la société française », a rappelé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale et des Sports, lors de sa conférence de rentrée vendredi dernier.
Seule exception, les enfants qui auront 12 ans au cours de la saison auront deux mois pour se faire vacciner et pourront continuer à fréquenter leur club dans l'intervalle. « Nous continuons à travailler (sur le sujet) au sein de la cellule interministérielle de crise (CIC) », a ajouté Roxana Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, en soulignant que la priorité était la même pour les clubs que pour les écoles : ne pas fermer.
Le CNOSF avait demandé, trois jours plus tôt, lors de son assemblée générale, une prolongation jusqu'au 31 octobre. « Certaines fédérations affichent déjà 25 % de pertes de licenciés, soulignait sa présidente, Brigitte Henriques, et nous savons que les parents n'inscrivent pas forcément leurs jeunes, notamment ceux qui ont le plus de difficulté à se faire vacciner dans les QPV (quartiers prioritaires de la ville) ».
Une réunion des présidents de fédération la semaine prochaine
« La deuxième raison, c'est que nous sommes aujourd'hui pratiquement à 70 % de primo-vaccinés dans cette catégorie d'âge et l'idée était de gagner un mois sur le délai afin que le plus possible de jeunes puisse se faire vacciner et nous permettre également de contribuer à cette vaccination via des messages que nous préparons actuellement avec nos médaillés olympiques », poursuit la présidente, qui n'a pas encore eu de réponse.
La dernière enquête du Conseil social du mouvement sportif (Cosmos), principale organisation patronale du sport, pointe l'inquiétude des acteurs du sport : 68 % des dirigeants de clubs ou d'associations affirment qu'ils « craignent que leur public ne revienne pas » et, pour 71 % d'entre eux, « le passe sanitaire en serait la principale raison ». L'étude souligne également que 34,5 % des « structures capables de l'estimer constatent une baisse de plus de 20 % de la fréquentation depuis l'instauration du passe sanitaire ».
Le ministère en charge des Sports estime qu'il est un peu tôt pour tirer un bilan. Mais Roxana Maracineanu réunira les présidents de fédération en début de semaine prochaine pour « prendre le pouls », indique-t-on au ministère. Sur le passe sanitaire mais aussi sur le « pass sport », la campagne gouvernementale en faveur du sport, les bénévoles et tous les autres sujets chauds de la rentrée.
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