Question posée par Frédéric le 29 août 2021,
Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, est tombée le 15 août. La prise de pouvoir des talibans, suite au retrait progressif des troupes américaines, a poussé de nombreux habitants à envisager l’exil. Les Afghans ayant travaillé pour les puissances occidentales risquent particulièrement leur vie depuis l’installation du nouveau régime. Pour avoir été interprètes mais aussi chauffeurs, ouvriers voire cuisiniers pour l’armée française, la tête de ces anciens Personnels civils de recrutement local (PCRL), selon leur dénomination administrative, est mise à prix. Ils sont soutenus par des politiques, des associations et des collectifs d’avocats qui réclament leurs retours depuis plusieurs années. Ils auraient pourtant été peu nombreux dans les derniers avions de rapatriements vers la France, selon les estimations qui circulent, et ils seraient encore plus de 200 en Afghanistan. Mais les chiffres varient selon qu’ils proviennent du gouvernement ou des militants, soulignant la difficulté à obtenir des informations précises sur le sujet.
Opération Apagan
Pendant deux semaines, entre le 15 et le 27 août, la France a participé aux opérations internationales d’évacuation, avec la mise en place d’un pont aérien de Kaboul à Paris, via une escale à Abu Dhabi. Le 42e et dernier vol français a atterri à la base aérienne de Villaco