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Covid-19 : des milliers de personnes dans les rues pour protester contre le pass sanitaire

Ce 24 juillet, les manifestants contre la vaccination obligatoire, l’extension du pass sanitaire ou encore «la dictature», comme on peut le lire sur certaines pancartes, se sont donnés rendez-vous une fois de plus dans les rues de France.

«Liberté, liberté» a-t-on pu entendre scandé dans les cortèges qui ont pris d’assaut les villes françaises. À Paris, des milliers de personnes se sont divisées en trois rassemblements. Au total, 161.000 personnes manifestaient dns l'Hexagone, selon la Police.

Et on constate que les «gilets jaunes» sont de retour, puisqu’un premier cortège constitué principalement par eux, a entamé une marche vers 14 heures depuis Place de la Bastille en direction de la Porte de Champerret, dans le XVIIème arrondissement. Quelques incidents entre des policiers à moto et des manifestants ont été observés par les équipes de l’AFP.

Du côté de la place du Trocadéro dans le XVIème arrondissement, c’est le cortège mené par Florian Philippot qui a investi la place. En désaccord jusqu’au bout avec le gouvernement, la plupart des manifestants ont décidé de venir rouspéter sans masque. Le patron des Patriotes et accessoirement ancien numéro 2 du RN, n’a pas hésité, lui non plus, à se faire entendre en entonnant la «Marseillaise» et en rappelant aux personnes présentes «qu’ils sont des milliers».

Le dernier cortège parisien, plus petit puisqu’il ne réunissait qu’une centaine de personnes, s'est déplacé en partant du Ier arrondissement, non loin du Conseil d’État, à destination de la place des Invalides.

Dans les autres villes

L’ambiance était détendue à Marseille, même si la cité phocéenne comptait elle aussi des milliers de personnes toutes générations confondues, qui défilaient tout en criant, «Macron, ton pass, on n’en veut pas».

Une dizaine de rassemblements a été enregistrée en Auvergne-Rhône-Alpes, tandis que dans la région Grand Est, on comptait pas moins de 4.000 personnes descendues dans les rues.

À Bordeaux, Montpellier, Nantes, Lilles, Toulouse, ou encore Besançon, les appels à manifester ne sont pas restés vain d’après les vidéos relayées par les internautes, sur Twitter.

Bien que le ministre de la Santé, Olivier Véran a affirmé auprès du Parisien, que le gouvernement «se serait bien passé du pass sanitaire si le contexte était différent», promettant «d’y mettre fin à la minute où ils le pourront», partout dans les villes, les mêmes slogans et les mêmes discours ont été repris : les manifestants «refusent de se faire injecter» et d’après certains «la France devient totalitaire».

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