EN DIRECT - Anti-pass sanitaire: près de 161.000 manifestants en France, d'après l'Intérieur

C'est la fin de ce direct, merci à tous de l'avoir suivi.

Vous pouvez retrouver BFMTV en live par ici et sur Twitter.

Le ministre de l'Intérieur annonce l'interpellation de neuf personnes à Paris, en marge des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre sur les Champs-Élysées.

"Je condamne avec la plus grande fermeté les comportements violents qui ont visé certains policiers, gendarmes et journalistes", ajoute Gérald Darmanin sur Twitter.

Des incidents ont eu lieu en milieu d'après-midi, aux abords de la place Bellecour, à Lyon, en marge de la manifestation contre le pass sanitaire, selon la préfecture du Rhône à BFMTV.

Cette manifestation était interdite et quatre personnes ont été interpellées.

Une centaine d'individus a lancé des projectiles sur les forces de l'ordre (bouteilles, pavés), qui ont répliqué à l'aide de gaz lacrymogènes.

Des manifestants ont tenté d'envahir la voie rapide le long du Rhône, obligeant les policiers à faire l'usage du canon à eau.

Environ 900 manifestants étaient présentés, dont la plupart ont défilé dans le calme. Mais les forces de l'ordre ont du faire face à "une centaine d'individus violents et déterminés", vêtus de noir, qui ont récupéré des barrières de chantier pour ériger des barricades.

La situation semble de plus en plus tendue, ce samedi, en fin de journée sur les Champs-Élysées.

D'après une vidéo diffusée par le journaliste Clément Lanot, des centaines de manifestants, mais aussi des véhicules, ont bloqué l'avancée des forces de l'ordre, qui ont été contraintes de faire demi-tour sur la célèbre artère parisienne.

Selon les images, des manifestants s'en prennent également violemment aux véhicules banalisés, avec des jets de projectiles et des coups de pied.

Les policiers se font huer, tandis que des protestataires - certains cagoulés - crient "barre-toi", "cassez-vous".

Quelques minutes plus tard, des engins lanceurs d'eau arrivent sur les Champs- Élysées, afin de disperser les manifestants.

De nouveaux heurts ont éclaté sur les Champs-Élysées et dans quelques rues alentour, quand plusieurs participants de la manifestation censée se diriger vers la porte de Champerret ont bifurqué du trajet validé par la préfecture de police.

Des images qui ne sont pas sans rappeler, toute proportions gardées, les premiers actes des gilets jaunes à la fin de l'année 2018.

Les tensions ont depuis diminué, alors que la manifestation semble toucher à sa fin.

Selon un décompte de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône communiqué à BFMTV, plus de 4000 personnes ont manifesté ce samedi à Marseille contre l'instauration du pass-sanitaire. Toujours selon cette même source, 2500 participants ont été dénombrés à Aix-en-Provence, et 600 à La Ciotat.

Des incidents ont eu lieu aux abords de la place Bellecour, à Lyon, en marge d'une manifestation contre le pass sanitaire, a indiqué la Préfecture du Rhône à BFMTV

Cette manifestation était interdite.

Une centaine de manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre. Ces dernières faisaient face à "des individus violents et déterminés", vêtus de noir, qui ont récupéré des barrières de chantier pour ériger des barricades.

Elles ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.

Les manifestants ont ensuite tenté d'envahir la voie rapide le long du Rhône. Les policiers ont fait usage d'un canon à eau.

La plupart des 900 manifestants – au plus fort de la mobilisation – ont défilé dans le calme.

Quelque 4.000 personnes ont bruyamment manifesté samedi dans les rues de Strasbourg contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale en scandant "liberté, liberté" ou appelant Emmanuel Macron à la "démission", a constaté l'AFP.

Parti peu après 14h00 de la place Kléber derrière une banderole proclamant "Nous ne sommes pas de la chair à Macron", le cortège a longé l'hypercentre de la cité alsacienne, pour rallier vers 16h00 la place de la République.

"Gilets jaunes, antifascistes, féministes, syndiqués, citoyens, en colère, écolos... Ni Etat, ni patrie, ni patron. Il est temps de se réveiller", indiquait une autre banderole.

Poing levé, les manifestants ont scandé à plusieurs reprises "liberté, liberté" et appelé le chef de l'Etat à la "démission".

"Le pass sanitaire, on n'en veut pas": environ 2 000 personnes, aux profils variés et de tous âges, ont manifesté samedi dans les rues de Lille, scandant "liberté, liberté".

"Ni moutons, ni cobayes, soutenons nos soignants", "Ma santé c'est privé", "Liberté j'écris ton nom" , "Le virus, c'est Macron", pouvait-on lire sur des pancartes.

"Nous sommes là pour défendre la liberté, défendre nos acquis que nous sommes en train de perdre. Nous défendons le droit d'avoir le choix. Nous ne sommes pas anti vaccin, mais ce n'est pas un vaccin, c'est une expérimentation, on attend un retour d'expérience et on veut garder le droit du choix", affirme à l'AFP Pascal, aide-soignant en maison d'accueil spécialisée à La Bassée (Nord) vêtu d'une blouse blanche.

Des membres du cortège de manifestants contre le pass sanitaire, partis de la Bastille, ont tenté de forcer un barrage de policiers en direction des Champs-Élysées.

Les gendarmes ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.

Une équipe de journalistes a reçu des coups et a été pourchassée par des manifestants contre le pass sanitaire à Montpellier.

Des journalistes de BFMTV avaient déjà été pris à partie jeudi par des opposants au pass sanitaire.

Des policiers ont été attaqués par des manifestants rassemblés à Paris contre le pass sanitaire. Ils ont répliqué par des jets de gaz lacrymogène.

Quelques minutes auparavant, des barricades avaient été montées dans les rues pour bloquer les motards.

La manifestation contre le pass sanitaire a fait le plein samedi à Marseille, où des milliers de personnes, toute générations confondues, ont défilé dans une ambiance bon enfant aux cris de "Liberté, Liberté" ou "Macron, ton pass, on n'en veut pas".

Sifflets, applaudissements, poings levés, tambours et danses, cris de joie de se compter si nombreux, dans le cortège qui a défilé du vieux-port à la préfecture et où flottaient des drapeaux tricolores, des "Marseillaises" ont été entonnées sous des banderoles appelant au respect de la liberté de conscience.

"La liberté ne s'injecte pas", disait l'un, "Nous ne sommes pas mûrs pour l'esclavage", affirmait un autre , "La liberté est immunisée contre vos idées", proclamait un troisième, "Pas de variant dictatorial", ajoutait un dernier.

En plus du rassemblement au Trocadero et du défilé au départ de la Place de la Bastille, à destination de la Porte de Champerret, un troisième cortège d'opposants au pass sanitaire est parti des abords du Conseil d'État, dans le premier arrondissement de Paris.

Composé de quelques centaines de personnes, il doit rejoindre la place des Invalides.

Le cortège parisien, au départ de place de la Bastille, s'est élancé il y a quelques minutes. Organisé à l'initiative de gilets jaunes, son arrivée est prévue porte de Champerret.

Selon des premières estimations, plusieurs milliers de personnes sont présentes. "Macron, ton pass, on n'en veut pas", crient notamment les manifestants.

Des centaines de personnes sont actuellement réunies au Trocadéro, à Paris, pour le rassemblement organisé par le président du parti Les Patriotes, Florian Philippot, qui doit débuter à 14h30.

"Déjà un monde fou au Trocadéro pour la #manifs24juillet qui n’a même pas encore commencé !", a tweeté l'ancien cadre du Rassemblement national.

D'après Réunion la 1ère, un millier de manifestants défilent dans les rues de Saint-Denis, à la Réunion. Une seconde manifestation était prévue sur l'île, à Saint-Pierre.

Près de 1500 personnes avaient défilé la semaine dernière à Saint-Paul, Saint-Pierre et Saint-Denis.

Des manifestants ont commencé à se rassembler sur la place de la Bastille à Paris. Le cortège, organisé par les gilets jaunes, dont le départ est prévu à 14h, ira jusqu'à la porte de Champerret.

Pour rappel, deux autres manifestations ont été déclarées auprès de la préfecture: entre la Place Malraux et les Invalides, et à 14h30 au Trocadéro.

Après les violences survenues samedi dernier à Lyon, la préfecture du Rhône "interdit les manifestations dans deux périmètres" de la ville ce samedi, de 12h à 21h.

Un large périmètre de la Presqu'île, qui va de la place des Terreaux à la place Carnot, en passant par Bellecour, et lesquais est concerné. Un autre secteur situé dans le troisième arrondissement, comprenant le quai Augagneur, le cours Lafayette et la rue de Part Dieu est également concerné.

Les manifestants se sont donnés rendez-vous dès 15h, place Bellecour.

Les premiers cortèges se sont élancés ce samedi en fin de matinée dans de nombreuses villes françaises.

Narbonne, Dunkerque, Perpignan, Pau, Béziers, Aix, Nice... les manifestants défilent contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions.

Deux jours après la mobilisation nationale de samedi dernier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, a dénoncé une "dictature des images choquantes et des propos outranciers", alors que certains manifestants ont assimilé l'étoile jaune imposée aux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale au pass sanitaire.

"Nous avons fait tellement d'efforts pour sortir de cette épidémie, nous avons consenti beaucoup de restrictions. Depuis un an et demi, les Français ont été exceptionnels et rien ni personne ne devra nous le faire oublier", a-t-il ajouté ce lundi, à l'issue du Conseil des ministres, réuni autour du projet de loi incorporant notamment l'extension du pass sanitaire.

La vaccination obligatoire des personnels soignants et non-soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, et établissements pour personnes handicapées et pour les personnes qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles est plébiscitée par 76% des Français interrogés, d'après un sondage Elabe pour BFMTV, publié mardi 13 juillet.

L'extension du pass sanitaire (vaccination complète ou test négatif récent) recueille aussi une majorité d'approbations, mais qui varie suivant les lieux concernés.

>> Notre article consacré à ce sondage est à retrouver ICI.

Après la vaste mobilisation de ce week-end, partout en France, contre l'extension du pass sanitaire et l'obligation vaccinale pour certaines professions, le renseignement territorial (RT) a alerté sur un potentiel risque de "radicalisation" de ce mouvement largement hétéroclite.

"À l'instar de ce qui s'est produit pour les Gilets jaunes, plus le conflit durera, plus le risque est grand que les plus déterminés, puis les plus radicaux, parviennent à en prendre le contrôle", affirme le document.

>> Notre article complet consacré à cette note des renseignements.

Une "comparaison monstrueuse", '"indigne", "abjecte"... L'utilisation le week-end dernier de symboles nazis lors des manifestations contre le pass sanitaire et la politique vaccinale suscite une vague d'indignation unanime de la classe politique.

La justice pourrait-elle s'emparer des faits? Les auteurs de ces inscriptions pourraient-ils être poursuivis? Notre article complet à retrouver ICI.

18.000 manifestants ont arpenté les rues de Paris le week-end dernier. Les opposants à l'extension du pass sanitaire seront-ils aussi nombreux à se mobiliser ce samedi? Quoi qu'il en soit, ils partiront de nouveau en ordre dispersé: deux manifestations et un rassemblement ont été déclarés en préfecture. >> Notre article complet consacré aux manifestations parisiennes.

Après une première mobilisation nationale le week-end dernier, des dizaines de manifestations sont à nouveau prévues ce samedi dans toute la France, contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions.

Près de 110.000 manifestants sont attendus sur l'ensemble du territoire, selon les autorités.