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Covid-19: 872 patients en réanimation en France, un chiffre en hausse

C'est la deuxième vaccin après celui de Pfizer à être autorisé pour cette tranche d'âge en Europe.

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L'Islande instaure à nouveau des restrictions

L'Islande, un des premiers pays dans le monde à avoir levé ses contrôles sanitaires pour les voyageurs vaccinés, a annoncé vendredi de nouvelles restrictions pour faire face à une forte hausse des cas de Covid-19.

"La vaccination a particulièrement bien avancé en Islande et nous pouvons nous en féliciter", a déclaré la Première ministre Katrin Jakobsdottir à la télévision publique au sortir d'une réunion ministérielle à Egilsstadir, dans l'est de l'Islande.

"Nous devons cependant (prendre des mesures) pour atténuer la situation actuelle", a-t-elle ajouté.

Dès dimanche minuit jusqu'au 13 août, les rassemblements publics seront limités à 200 personnes, la règle de distanciation d'un mètre entrera à nouveau en vigueur, et les bars et restaurants devront fermer à 23H00.

Les piscines et salles de sport ne pourront ouvrir qu'à 75% de leur capacité et le port du masque sera de nouveau obligatoire en intérieur.

39.474.866 Français ont reçu une première injection de vaccin

39.474.866 Français ont reçu une première injection de vaccin, a indiqué le ministère de la Santé, ce vendredi. En 24h, 446.809 premières doses ont été délivrées.

32.790.372 personnes ont, quant à elles, un schéma vaccinal complet.

En tout, 68.886.6714 injections ont été réalisées.

872 patients en réanimation, un chiffre en hausse depuis deux jours

6802 personnes sont actuellement hospitalisées pour des cas de Covid-19, selon les derniers chiffres de Santé Publique France ce vendredi. Un chiffre stable par rapport à celui de jeudi (6832). 330 ont été admises dans les dernières 24 heures.

69 personnes ont été admises en réanimation pour des cas de Covid-19 dans le même temps. En tout, 872 patients sont en soins critiques pour ce virus, contre 868 jeudi, un chiffre légèrement en hausse.

26 personnes sont mortes à l'hôpital ces dernières 24 heures.

Le régulateur européen approuve le vaccin Moderna pour les 12-17 ans

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé vendredi l'utilisation du vaccin anti-Covid Moderna pour les 12-17 ans, qui devient le deuxième vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l'Union européenne.

L'administration du vaccin Spikevax (Moderna), pour les 12-17 ans sera la même que chez les personnes de 18 ans et plus, soit deux injections dans les muscles de la partie supérieure du bras, à quatre semaines d'intervalle.

"Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA a recommandé d'accorder une extension d'indication au vaccin COVID-19 Spikevax (Moderna) pour étendre son utilisation aux enfants âgés de 12 à 17 ans", a déclaré le régulateur européen dans un communiqué.

Washington commande 200 millions de doses supplémentaires du vaccin Pfizer-BioNTech

Les Etats-Unis vont se procurer 200 millions de doses supplémentaires du vaccin fabriqué par l'alliance Pfizer-BioNTech, et se sont positionnés pour un sérum contre les variants, a indiqué Pfizer vendredi.

Ces nouvelles doses vont porter le total des commandes des Etats-Unis à destination de leur population à 500 millions de doses, précise l'entreprise dans un communiqué.

Dans le détail, 110 millions de ces doses supplémentaires devraient être livrées d'ici au 31 décembre, et les 90 millions des doses restantes avant le 30 avril 2022.

Pass sanitaire à la SNCF: Djebbari évoque des contrôles "à l'approche du quai" et dans les trains

Comment s'organiseront les contrôles du pass sanitaire dans les trains? "Majoritairement ils se feront à l'approche du quai mais il pourra y avoir des contrôles aléatoires dans le train", explique le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. "Nous avons habilité un certain nombre de personnels - les contrôleurs, les agents de la police ferroviaire, les agents de la sûreté ferroviaire de la SNCF. Nous serons prêts."

Le port du masque restera obligatoire dans les transports "au moins"

Le pass sanitaire doit être étendu début août dans les transports de longue distance, "probablement au-delà du 5 août", lorsque la loi actuellement examinée au Parlement sera adoptée, vient d'expliquer Jean-Baptiste Djebbari à BFMTV. "Le masque restera obligatoire (dans les transports) tout au long de l'été", a précisé le ministre des Transports.

"Le pass sanitaire dans les transports permet de continuer de nous déplacer pendant l'été et d'inciter à la vaccination", a-t-il expliqué. "Pour la sécurité sanitaire, nous avons un protocole et le port du masque y est central, il restera donc obligatoire pour tout l'été au moins."

Le variant Delta représente désormais plus de 80% des cas positifs

Le variant Delta, plus contagieux, poursuit sa progression dans l'Hexagone. Au 22 juillet, il est identifié dans 83,5% des tests PCR criblés. Des résultats similaires sont notés dans la dernière enquête Flash, du 6 juillet, qui recense le variant Delta dans 81% des virus séquencés interprétables.

Matériel, masque... La France met en place un "pont maritime" pour aider la Tunisie

Face à la situation sanitaire "catastrophique" en Tunisie, la France met en place "jusqu'à la mi-août" un "pont maritime pour acheminer également de nombreux matériels, équipements, masques, etc., qui vont permettre de soulager le peuple tunisien, durement éprouvé en ce moment".

Le secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger, Jean-Baptiste Lemoyne, l'a annoncé ce matin sur France Info, évoquant en outre l'acheminement de vaccins sur place.

"On aide la Tunisie de façon pérenne, par exemple en acheminant des unités de production d'oxygène médical", ajoute-t-il. " Trois d'entre elles sont arrivées et elles vont permettre pendant 15 ans de produire cet oxygène qui est si précieux."

Pour Jean-François Delfraissy, "le retour à la normale, c'est peut-être 2022, 2023"

"Nous gagnerons" face au Covid, mais pas tout de suite. C'est ce que prévoit Jean-François Delfraissy. Invité de BFMTV-RMC, le président du Conseil scientifique estime que "le retour à la normale, c'est peut-être 2022, 2023".

"Nous aurons probablement un autre variant qui arrivera dans le courant de l'hiver", anticipe le spécialiste. "Ce virus a des capacités de mutation hors norme."

Jean-François Delfraissy appelle à la prudence dans les discothèques

Pour Jean-François Delfraissy, les discothèques sont "un endroit à risque", avec un potentiel de clusters. "Tant que le pass sanitaire n'est pas complètement mis en place, je dirais faisons attention", explique le président du Conseil scientifique sur BFMTV-RMC.

"Si le pass sanitaire est mis en place, si les enfants répondent à ce qui est contenu dans le pass sanitaire, la venue en discothèque est possible en disant qu'on fait attention", juge-t-il.

Jean-François Delfraissy appelle à "revenir aux mesures barrières" comme le port du masque

Jean-François Delfraissy s'attend à une moyenne de 50.000 nouvelles contaminations quotidiennes début août. Mais pour contrer cette nouvelle vague, "il n'y a aucune solution miracle", estime le président du Conseil scientifique sur BFMTV-RMC.

"Dans ce contexte de contamination très large, avec un variant beaucoup plus contaminant que le précédent", il appelle à "revenir aux mesures barrières" comme le lavage des mains ou encore le port du masque, même en extérieur dans un contexte de foules.

Lui-même est vacciné depuis plusieurs semaines. Mais "je continue à porter le masque quand je suis dehors à Paris ou en région parisienne".

Pour Jean-François Delfraissy, "on aurait pu tout fermer ou tout rouvrir, ça n'aurait rien changé"

Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, évoque sur BFMTV-RMC la plus grande transmissibilité du variant Delta. Avec cette souche-là, "on aurait pu tout fermer ou tout rouvrir, ça n'aurait rien changé", estime le spécialiste, pour qui "on a bien fait de rouvrir" un grand nombre d'établissements lors du déconfinement.

"La question, maintenant qu'il est là, c'est jusqu'à quel point on doit rouvrir", a-t-il jugé.

Pour dénoncer l'obligation vaccinale, le député LR Julien Aubert compare les soignants aux soldats de 14-18

L'obligation vaccinale pour les professionnels exerçant dans les établissements de santé ou auprès des personnes âgées a fait partie des sujets de tension dans l'hémicycle de l'Assemblée cette nuit. Pour dénoncer cette mesure poussée par le gouvernement, le député LR Julien Aubert a ainsi comparé les soignants aux Poilus de la Première guerre mondiale.

"Aller menacer les soignants de sanctions, (...) les licencier, je crois que c'est profondément ingrat", a attaqué l'élu du Vaucluse. "Je ne pense pas qu'en 14-18, quand les soldats sont revenus du front, un an après les avoir accueillis en les remerciant pour ce qu'ils avaient fait, on leur aurait proposé de les fusiller. Mais bon... chacun sa méthode."

Lui préconisait de repousser au 15 janvier 2022 l'obligation vaccinale des soignants, "de manière à (leur) permettre peut-être (...) d'avoir un vaccin français" - par exemple celui de Sanofi, toujours en développement. "Si nous avions été en capacité (...) d'offrir à notre population un vaccin avec une entreprise française, produit sur notre sol, peut-être que nous n'aurions pas les mêmes problèmes", a estimé le député.

Véran met en garde sur une augmentation du nombre de patients en réa dans 5 régions

Si la pression sur l'hôpital reste pour l'heure modérée au niveau national, le ministre de la santé Olivier Véran a prévenu que cela ne durerait pas forcément.

"La baisse s'est ralentie, et dans cinq régions, notamment celles du sud, on voit qu'il commence à y avoir une augmentation du nombre de patients en réa", a-t-il expliqué au Sénat.

C'est le cas par exemple en Occitanie ou Provence-Alpes-Côte d'Azur. En Île-de-France, qui regroupe plus du quart des patients en services de soins critiques du pays, le nombre baisse toujours en revanche.

Les contaminations au plus haut depuis le début mai, la pression sur l'hôpital toujours modérée

Ce vote à l'Assemblée intervient au moment où les contaminations sont au plus haut depuis la mi-mai. Le nombre quotidien de nouveaux cas de Covid-19 détectés en 24 heures a grimpé à 21.909, selon les chiffres publiés ce jeudi par Santé publique France. Le taux de positivité ne cesse de monter lui aussi, s'établissant à 3,2% (sur sept jours, à J-3), soit un demi-point de hausse en un seul jour.

Cette reprise de l'épidémie est due au variant Delta, beaucoup plus contagieux que les autres formes du coronavirus.

La pression sur l'hôpital, pour autant, reste modérée à ce stade. Santé publique France fait état de 6832 hospitalisations, le nombre le plus bas depuis octobre 2020. C'est presque deux tiers de moins que deux mois auparavant.

Et parmi ces patients, seuls 868 sont dans un service de soins critiques (qui traite les cas les plus graves), soit sept de plus que la veille, alors que cette statistique était à son plus bas depuis septembre.

Que contient le texte finalement voté?

L'Assemblée nationale vient de mettre en ligne une version - provisoire - du texte voté par les députés, que vous pouvez consulter ici (fichier PDF). Voici les grandes lignes du projet de loi tel qu'il a été adopté par les élus du Palais-Bourbon:

  • L'extension du pass sanitaire est validé, dans les cafés, les resaurants, les transports publics de longue distance mais aussi à l'hôpital - sauf consultations d'urgence.
  • Les 12-17 sont exemptés de pass sanitaire jusqu'au 30 septembre 2021.
  • Les salariés des établissements concernés peuvent voir leur contrat de travail suspendu sans rémunération s'ils ne présentent pas le pass sanitaire, ils risquent un licenciement au bout de deux mois.
  • Les clients récalcitrant risquent une contravention de quatrième classe, soit une amende de 135 euros.
  • Les exploitants qui ne contrôleraient pas le pass sanitaire risquent jusqu'à un an de prison et 9000 euros d'amende si trois violations sont constatées en trente jours.
  • Un isolement obligatoire est mis en place pour les malades, avec un dispositif pour éviter les pertes de revenus des travailleurs concernés.
  • Les directeurs d'établissements scolaires pourront avoir accès au "statut viorologique" et "vaccinal" des élèves, pour "faciliter l'accès aux campagnes de vaccination organisées dans les établissements" et organiser "des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus".
  • La vaccination devient obligatoire pour les professionnels exerçant dans les établissements de santé ou auprès des personnes âgées, ainsi que les sapeurs-pompiers.

Le texte doit désormais être examiné au Sénat, qui peut évidemment modifier certaines de ses dispositions.

Pass sanitaire à l'hôpital, sanctions pour le cahier de rappel... Le gouvernement a obtenu gain de cause sur deux amendements

En toute fin des discussions à l'Assemblée vers 5h du matin, le gouvernement est revenu sur deux amendements votés au cours de l'examen du texte. Un nouveau vote qui a notamment remis l'obligation du pass sanitaire pour les patients non urgents ou les visiteurs dans les établissements de santé et maisons de retraite.

Les députés sont également revenus, à la demande de l'exécutif, sur un amendement qui prévoyait de sanctionner d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende les clients qui ne rempliraient pas le cahier de rappel dans les établissements concernés.

L'Assemblée vote en première lecture le projet de loi anti-Covid

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. Première étape franchie pour l'exécutif: l'Assemblée nationale vient d'adopter en première lecture, peu avant l'aube, le nouveau projet de loi anti-Covid qui prévoit l'extension controversée du pass sanitaire et l'obligation vaccinale pour les soignants.

Cette adoption - par 117 voix pour et 86 contre - intervient apèrs une nuit blanche marquée, comme le reste de l'examen du texte, par d'âpres débats. Le projet de loi est désormais entre les mains des soénateurs qui doivent l'examiner à partir de vendredi pour une adoption définitive que l'exécutif souhaite acter d'ici la fin du weekend face à la remontée en flèche de l'épidémie en raison de la propagation du variant Delta.

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