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Quand les petits et grands secrets du Béjart Ballet Lausanne volent en éclats

«Dans la solitude des champs de coton», au Théâtre 14 (Paris 14e), jusqu’au 26 juin. Colette Masson / Roger-Viollet

RÉCIT - Renvoi du directeur de l’école, Michel Gascard, Accusations de harcèlement moral envers le directeur du Béjart Ballet Lausanne, Gil Roman… L’édifice laissé par le chorégraphe à sa mort, en 2007, connaît des fractures qui menacent la pérennité de son œuvre.

À Lausanne, rue du Presbytère, la maison Béjart tangue. Le scandale a éclaté à son école Rudra en février. Quelques semaines plus tard, c’est au tour des danseurs du Béjart Ballet Lausanne (BBL) de s’insurger contre la direction de Gil Roman. L’affaire fait l’effet d’une bombe. La Suisse aime le secret, les danseurs de Béjart aiment le silence et le souvenir de Béjart qu’ils révèrent comme un gourou. Béjart avait un charisme, un génie et une humanité. Il avait aussi mis la danse française en révolution et écrit quelques-unes des plus belles pages de la chorégraphie de la seconde moitié du XXe siècle. Elles avaient fait venir des millions de spectateurs dans les théâtres et les stades. Les danseurs, à l’époque, ne bronchaient pas. Quand Brigitte Lefèvre, alors directrice du Ballet de l’Opéra de Paris, soulevait dans la conversation le poids des syndicats, Maurice éclatait de rire : «À Lausanne, le seul délégué syndical du ballet, c’est moi.»

Si le scandale éclate aujourd’hui, c’est que…

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15 commentaires
  • hibiscus soleil

    le

    J’adore tout ces points de vue de personnes inexpérimentées. Le monde de la Danse est difficile dès que l’on a des exigences internationales. Comme dans tout les arts. Si on veut être penard et sans courbatures on va à la piscine municipale mais on fiche la paix aux professionnels. Merci

  • coligny jean

    le

    Très drôle cette phrase « le népotisme n’est pas fondée » et de préciser que sa femme, sa sœur et sa fille ont été normalement payés pour le travail qu’elles ont fait.

  • Baba F

    le

    Soutien total à M Gascard qui porte ce ballet avec le niveau d'exigence qu'avais Béjart. Ce sont les jeunes qui nie supportnte plus les exigences, si le milieu très difficile , j'en conviens, de la danse se met aussi à râler, à gémir, à casser , c'est grave . La perfection a un coût, s'ils ne sont pas capables de gérer ça qu'ils partent de Lausanne.

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