La France est le deuxième producteur européen de lait, après l’Allemagne. La quasi-totalité de nos départements ont une activité laitière et plus d’un tiers des appellations laitières protégées dans le monde sont fabriquées dans l’hexagone. Donc autant vous dire que la France, c’est le pays du lait durable.
Et pourtant. Ce dont nous devrions nous réjouir donne lieu à quelques fausses infos sur ce produit dont on ne peut contester les valeurs nutritives.
Vitamines, sels minéraux... Le lait reste un aliment qui combine les atouts. On y trouve aussi des protéines dont l’effet est rassasiant, faisant du lait un aliment utile pour gérer son poids corporel.
Mais le lait est surtout un fournisseur incomparable de calcium. Et le calcium est capital pendant la croissance (ça, c’est pour les enfants et les adolescents) et il permet, par la suite, d’entretenir ses os tout au long de la vie. Donc j’avoue ne pas comprendre les détracteurs du lait dont aucune étude ne vient confirmer le discours.
Il s’en est trouvé pour dire qu’il favorisait les otites. Foutaises. Même chose avec le cancer de la prostate, au prétexte qu’il regorgerait de calcium et de protéines.
Mais non seulement aucune étude n’a validé cette thèse, mais, à supposer qu’il y a ait un lien, il faudrait boire deux litres de lait ou avaler deux camemberts chaque jour et pendant des années pour commencer à s’inquiéter !
Et les autorités sanitaires ne recommandent en aucun cas de le faire. Il en va du lait comme de tous les aliments (y compris ceux qui ne sont pas les plus recommandables pour la santé) : il ne faut pas en surconsommer.
Le Programme national nutrition Santé conseille de consommer trois ou quatre produits laitiers par jour alors que l’OMS recommande de s’en tenir à deux produits. Pourquoi cette différence ?
L’OMS s’adresse au monde entier. Notre programme national, lui, s’adresse par définition à la France. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la finalité de l’OMS, c’est de lutter contre la malnutrition. Elle s’en tient donc à des recommandations minimales qui tiennent compte du niveau de vie des pays pauvres, qui sont majoritaires sur notre planète.
La France, elle, est quoi qu’on en dise un pays riche dont, en plus, l’activité laitière est sévèrement cadrée par la règlementation européenne.
Prenons l’exemple d’une vache qui est malade. Ça peut arriver. Dans ce cas, on la soigne avec des antibiotiques. Quand c’est le cas, le lait qu’elle produit est systématiquement écarté du reste de la production pour être détruit.
Et si, par mégarde, ce lait venait à être mélangé avec du lait venant de vaches en bonne santé, c’est toute la production qui finirait à la poubelle. Et ce, afin qu’il n’y ait pas de résidus d’antibiotiques dans le lait. Vous pouvez me faire confiance, j’en mets tous les matins dans mon café.
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