Les anecdotes amusantes du fils d’Éric Gerets sur son père

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Éric Gerets lors d'un match de l'OM @Maxppp

Célèbre en Belgique et adulé à Marseille, Éric Gerets ne laisse personne indifférent. Son fils a d'ailleurs livré quelques petites histoires sur son père, lorsque ce dernier était encore joueur.

Entraîneur de l’Olympique de Marseille de 2007 à 2009, Éric Gerets n’est pas resté très longtemps sur la Canebière, mais suffisamment pour entrer dans le coeur des Marseillais et de se faire un nom en France. Aujourd’hui éloigné des terrains suite à une hémorragie cérébrale survenue en 2015, le lion de Rekem suivra sans doute le parcours de la Belgique à l’Euro devant sa télévision. Il y verra peut-être furtivement son fils.

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Membre du staff des Diables rouges depuis 2019, Johan Gerets (39 ans) va s’occuper de l’état de forme des stars de la sélection belge pendant ce Championnat d’Europe. À la veille de l’entrée en lice des hommes de Roberto Martinez face à la Russie, le fils d’Éric est revenu sur son parcours dans les colonnes de la Dernière Heure, avant d’évoquer sa relation avec son célèbre père. Et donc de donner quelques anecdotes parfois amusantes.

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### Soit vous la fermez, soit vous rentrez à pied

À commencer par le côté mauvais perdant de l’ancien défenseur. « Après un match perdu, il était insupportable. Je me souviens d’une lourde défaite à Feyenoord (en 1989). Sur la route du retour vers le Limbourg, mon frère et moi ne pouvions pas dire un mot dans la voiture. On osait à peine respirer. Ce jour-là, alors qu’il faisait du 130 km/h, papa avait freiné à bloc sur la bande d’arrêt d’urgence, parce qu’on avait parlé. Il s’était retourné et avait crié : ‘Soit vous la fermez, soit vous rentrez à pied.’ On l’a fermée.” » Une haine de la défaite dont ses enfants ont souvent été témoins. Comme cette fois où le lion de Rekem est rentré très frustré après une défaite lors du choc entre le PSV et le rival ajacide.

« Nous étions rentrés d’Eindhoven après une défaite, mon frère et moi devions monter à l’étage. Depuis notre chambre, nous assistions à une scène incroyable. Papa était si fâché d’avoir perdu qu’il mettait ses chaussures de course à pied et partait, au sprint et habillé en training (les affaires d’entraînement) du PSV. Alors qu’il avait déjà joué 90 minutes à fond, l’après-midi. Une heure plus tard, on l’entendait revenir. Encore au sprint. Il avait tellement puisé dans ses réserves qu’il vomissait dans les buissons. C’était sa façon de gérer une défaite. »

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Enfin, l’ancienne épouse du coach a appris à ses dépens qu’il ne fallait surtout pas toucher à la prestigieuse collection de maillots de son mari. « Via Jean-Marie Pfaff, papa avait reçu le maillot de Maradona à la Coupe du monde 1982. Un beau jour, maman avait eu la mauvaise idée de peindre dans la maison en portant ce maillot. Quand papa est rentré et a vu cela – et surtout quand il a repéré une toute petite tache de peinture sur le maillot –, il a pété un câble. Il lui a très prudemment ôté le maillot, pour limiter les dégâts. Depuis, les maillots de Maradona, de Cruijff et d’autres joueurs légendaires se trouvent dans un coffre-fort. » Sacré Gerets !

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