Covid : ce que les « prophètes de malheur » prédisaient il y a un mois Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
La situation sanitaire se révèle bien meilleure que ce que redoutaient nombre de médecins et épidémiologistes au moment des annonces sur le déconfinement.
Par Étienne Lefebvre
L'exercice est un peu facile, surtout avec un virus qui ne cesse de surprendre, mais il est intéressant de se pencher sur les déclarations qui avaient accompagné les annonces de déconfinement d'Emmanuel Macron le mois dernier. Des déclarations souvent (mais pas toujours) alarmistes sur les perspectives sanitaires, épinglées lundi par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal : « On voit aujourd'hui que les signaux sont au vert […], ça donne tort à tous les prophètes de malheur. »
« Je ne vois pas comment espérer une baisse massive des cas d'ici fin mai », prévient ainsi le 19 avril l'épidémiologiste Dominique Costagliola sur France Inter , alors que l'on comptabilise plus de 30.000 contaminations par jour. Un nombre divisé par deux aujourd'hui. La même scientifique, interrogée sur la pertinence du calendrier de déconfinement, reste très critique le 5 mai dans « Le Monde » : « Cela me paraît prématuré. La probabilité que ça passe, c'est-à-dire d'éviter une nouvelle saturation totale de l'hôpital est faible. »
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium