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Affaire Troadec : un journaliste raconte "l'obsession" d'Hubert Caouissin pour les victimes

INVITÉ RTL - François Rousseaux, auteur de "Pour tout l'or du monde", revient sur les dessous de l'enquête sur l'affaire Troadec et la jalousie maladive d'Hubert Caouissin, suspecté d'avoir assassiné les quatre membres de la famille.

La maison des Troadec, à Orvault
La maison des Troadec, à Orvault
Crédit : SIPA
Affaire Troadec : un journaliste raconte "l'obsession" d'Hubert Caouissin pour les victimes
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Affaire Troadec : un journaliste raconte "l'obsession" d'Hubert Caouissin pour les victimes
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Vincent Parizot & Sarah Belien
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Retour sur l'affaire Troadec. Ce meurtre des quatre membres d'une même famille, père, la mère et les deux enfants. C'était en février 2017 que ces derniers ont disparu mystérieusement de leur domicile en banlieue de Nantes. On baigne à l'époque dans l'affaire Dupont de Ligonnès. C'est en travaillant sur cette affaire que le journaliste François Rousseaux, auteur de Pour tout l'or du monde (éditions Fayard), s'est intéressé au drame de la famille Troadec.

Cette histoire trouve son origine bien avant 2017. Une haine intrafamiliale est née autour d'un hypothétique trésor qui remonte à la 2e Guerre Mondiale. "Pierre Troadac, le père, aurait trouvé des lingots d'or dans la cave de son immeuble en faisant des travaux. Des gens qui le connaissaient me disaient 'avec Pierre, on ne savait jamais si c'était du lard ou du cochon"", raconte l'auteur, expliquant que personne ne savait si cet or existait vraiment.

Puis, arrive le gendre de la famille, Hubert Caouissin, principal suspect dans cette affaire. "Il est persuadé que son beau-frère et sa femme se sont emparés de ce trésor. "Il va vivre pendant des années avec cette obsession, se sentant comme un laissé pour compte et avec un profond sentiment d'injustice", relate le journaliste, qui affirme que d'après l'enquête, "ces gens n'avaient pas un train de vie dispendieux".

Caouissin "a manqué de gens autour de lui"

Hubert Caouissin, sa femme et son fils se coupent alors littéralement du monde, au point de déscolariser leur enfant. En 2015, ils achètent cette ferme et Hubert Caouissin fait un burn-out. "Ils vivent en autarcie. Et je l'écris dans mon livre, c'est une détresse qui ne dit pas son nom. Ça suinte la solitude et l'enfermement et ils vivent avec l'obsession que les Troadec leur a pris une part de leur dû", précise François Rousseaux. Il cite l'avocat du meurtrier qui affirme qu'Hubert Caouissin "a manqué de gens autour de lui pour lui dire 'arrête tes conneries'".

Dans cette affaire, seules des parties de corps autour de la ferme d'Hubert Caouissin ont été retrouvées. Pourtant, des interrogations subsistent: les enquêteurs ne savent pas où sont les crânes, ni l'arme du crime. Le procès des assises qui va se dérouler le 21 juin prochain jugera un homme pour une tuerie sur ses simples aveux.

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