Christian Estrosi quitte à son tour LR en dénonçant une « dérive »

« Je m’en vais de LR » et « quitter mon parti est une décision pénible pour le gaulliste que je suis », a expliqué Christian Estrosi au « Figaro ».

Source AFP

Temps de lecture : 2 min

Le maire de Nice Christian Estrosi a annoncé jeudi qu'il quittait à son tour Les Républicains et a appelé, après le psychodrame autour des régionales en Paca, à « reconstituer une grande formation politique ».

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« Je m'en vais de LR », une décision « pénible pour le gaulliste que je suis », a expliqué Christian Estrosi au Figaro, en déplorant « la dérive d'une faction qui semble avoir pris en otage la direction du parti » pour faire capoter le projet d'alliance entre LREM et LR aux régionales.

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S'il se dit « gaulliste depuis toujours », Christian Estrosi déplore n'avoir « jamais subi une telle violence dans [son] parti » que lors des discussions autour de cette affaire depuis dimanche, où il assure avoir été qualifié, tout comme Hubert Falco, de « malfaisant ».

Faire barrage à l'extrême droite

« Ce qui est malfaisant, c'est de ne rêver que d'entre soi » et « de pactiser avec nos ennemis de l'extrême droite », ajoute Christian Estrosi, qui demande aux Républicains de « dire clairement qu'en toutes circonstances et dans toutes les élections, ils feront barrage à l'extrême droite avant toute chose ».

« Je regrette toujours les départs, mais cette décision a le mérite de la cohérence », a de son côté déclaré à l'Agence France-Presse le président de LR Christian Jacob. « Conformément aux valeurs de notre famille politique, nous sommes et nous resterons les opposants déterminés à l'idéologie du Rassemblement national », a-t-il ajouté.

« Rassembler les gens de droite et du centre autour d'un vrai projet »

Considéré comme « Macron-compatible », Christian Estrosi avait jeté un pavé dans la mare en septembre dernier en suggérant un accord entre la droite et Macron pour 2022.

Pour le maire de Nice, qui avait lancé son mouvement politique La France audacieuse en septembre, « il est temps de reconstituer une grande formation politique moderne pour rassembler les gens de droite et du centre autour d'un vrai projet ». « Je n'entends subir ni l'autorité d'un appareil politique ni d'une autorité gouvernementale quelle qu'elle soit », et « les seuls à qui j'ai des comptes à rendre, ce sont les électeurs de ma ville et de notre territoire ».

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Commentaires (167)

  • yayauque

    pour certain, le pouvoir est ainsi, manger dans plusieurs rateliers !

  • DominiqueD2B

    C’est quoi un « gaulliste » ? Il me semble qu’ils le sont tous, mais qu’en fait, ils poursuivent tous la politique désastreuse de Mitterand...

  • patachon91

    Le mérite des vrais coups de pouce en revient à fillon d'une part, et à l'agitée de Montretout d''autre part.

    Grace leur soit rendue...