"La faute à Rousseau", "Le remplaçant"... Gérard Klein (L'instit) pas tendre avec les nouvelles séries sur les profs, "ils veulent se faire des thunes"

L'Instit ressort son stylo rouge ce mercredi dans Le Parisien ! À l'occasion d'un dossier consacré au phénomène des nouvelles séries consacrées aux profs, La faute à Rousseau ou L'école de la vie sur France 2, Le remplaçant sur TF1, le journal s'intéresse à celles qui sont nombreuses à venir squatter les bancs de l'école ces dernières semaines. Leur succès n'est pas sans rappeler celui de la pionnière du genre, diffusée au début des années 1990 : L'Instit, dans laquelle Gérard Klein incarnait le célèbre Victor Novak. Pour l'occasion, le journal régional a voulu savoir ce que devenait l'acteur, et ce qu'il pensait de ses "héritières".

"Cette idée avec les profs, c'est un truc de producteurs télé"

Et il n'est pas franchement tendre... Déjà, il admet ne pas les regarder : "On est un peu fainéants avec la télé à la maison...". Quant aux professeurs stars que ces séries tentent de faire naître, là-aussi, la réponse est cash. "Cette idée avec les profs, c'est un truc de producteurs télé. Les mecs ils veulent se faire des thunes. On va pas me dire que c'est un message sincère, formidable, "'amis unissons-nous, embrassons-nous'". Gérard Klein range la sulfateuse, et reprend l'entretien, pour donner de ses nouvelles et émettre ce qui serait une bonne idée pour lui : "Une idée marrante, ce serait Victor Novak à la retraite. Je suis sérieux !"

"Du coup Totor va voir untel en Italie, un autre ancien élève ailleurs"

Avant de s'expliquer : "Il se dit 'mais qu'est-ce qu'il est devenu untel ?' Alors il va à la campagne, et là, paf ! Il retrouve les vieux : 'ah ben vous savez, maintenant notre fils il travaille en Amérique.' Du coup Totor va voir untel en Italie, un autre ancien élève ailleurs." Une forme d'appel aux producteurs ? Seul l'avenir le dira ! En attendant, Gérard Klein a un autre projet : la musique ! Il confie avoir très envie de sortir un album à 80 ans, il en a aujourd'hui 78. Il en a d'ailleurs parlé à son "vieux pote" Hugues Aufray, qui en était "mort de rire". "Il m'a dit : 't'inquiète pas, t'en aura pas de disque. Mais fais-le pour ta famille.'"