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Bandes dessinées

Emilia Clarke, la star de "Game of Thrones", va sortir une BD sur une maman super-héroïne

Emilia Clarke à Cannes

Emilia Clarke à Cannes - AFP

"M.O.M.: Mother of Madness", attendu pour l'été aux États-Unis, racontera l'histoire du mère célibataire qui fait régner la justice.

Après l'écran, les bulles. L'actrice britannique Emilia Clarke, révélée par la série Game of Thrones, s'apprête à sortir une bande-dessinée. Intitulée M.O.M.: Mother of Madness, elle suivra Maya, une mère célibataire dotée de super-pouvoirs, qu'elle met à profit pour combattre une organisation secrète de trafic d'humains. Le premier numéro est attendu pour le 21 juillet aux États-Unis.

"On dit toujours des mères qu'elles sont des super-héroïnes, et je me dis: et si elles l'étaient? Si elles étaient littéralement des super-héroïnes?" explique Emilia Clarke à Entertainment Weekly, qui dévoile les premières images de la BD, pour raconter le genèse du projet. "Maya a eu une vie très difficile, et elle en vient à détester tout ce qui fait d'elle une personne unique et à en avoir honte. Ce n'est qu'en découvrant ses pouvoirs qu'elle réussit à pleinement accepter qui elle est."

Une super-héroïne "sans costume moulant"

Cette bande-dessinée devrait s'étendre sur trois volumes. Elle a été écrite par l'actrice britannique en collaboration avec Marguerite Bennett, auteure de BD, avec la participation d'une équipe créative. Les pouvoirs de Maya restent pour l'instant secrets, mais Emilia Clarke dévoile leur surprenante spécificité:

"Elle peut faire beaucoup de choses pendant une certaine période du mois. Elle peut réaliser toutes ces choses extraordinaires, et elles viennent toutes du fait qu'elle est une femme (...) Je trouvais ça cool de prendre toutes les choses que les femmes n'aiment pas chez elles et de les renverser pour en faire ce qui les rend surhumaines."

L'objectif affiché par l'actrice est d'opérer un changement dans la représentation des super-héroïnes: "Y a-t-il des femmes dotées de super-pouvoirs qui ne sont pas enveloppées dans un costume moulant? Moi, en tout cas, je n'en vois pas", déclare-t-elle. Elle ajoute que le masque de Maya, que l'on peut voir sur la couverture du premier volume, est inspiré de ceux qu'arborent les membres du groupe punk féministe militant russe Pussy Riot.

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV