ETATS-UNISLe policier du Capitole décédé en janvier est mort de causes naturelles

Emeutes du Capitole : Le policier décédé est mort de causes naturelles, il a succombé à un AVC

ETATS-UNISLe sort de Brian Sicknick avait ému de nombreux américains mais le spray anti-ours utilisé par des manifestants n'a pas contribué à sa mort, selon le rapport d'autopsie
Le policier du Capitole Brian Sicknick est décédé après avoir été attaqué par des émeutiers.
Le policier du Capitole Brian Sicknick est décédé après avoir été attaqué par des émeutiers. - CNP/NEWSCOM/SIPA  / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Depuis trois mois, les causes de sa mort étaient restées mystérieuses. Un policier américain, décédé au lendemain de l’assaut du Capitole par des manifestants pro-Trump en janvier, est mort de causes « naturelles » après deux accidents vasculaires cérébraux (AVC), selon le rapport d’autopsie publié lundi.

Le sort de Brian Sicknick avait ému de nombreux Américains, choqués par l’attaque du siège du Congrès. Sa dépouille avait été exposée au Capitole, un honneur exceptionnel, et Joe Biden lui avait rendu hommage sur place. Des sources anonymes, citées par le New York Times, avaient d’abord assuré qu’il avait reçu des coups d’extincteur, une version des faits ensuite écartée. Sa mort restait mystérieuse, plus de trois mois après les faits.

Deux AVC

Brian Sicknick a subi deux accidents vasculaires cérébraux (AVC), a finalement conclu le médecin légiste de la capitale fédérale Washington, Francisco J. Diaz. Dans son rapport, le médecin légiste retrace les heures avant le décès de cet homme de 42 ans.

Vers 14H20 le 6 janvier, le policier avait été aspergé d’une substance chimique « dehors », devant le Capitole. Puis vers 22H00, Brian Sicknick, 42 ans, s’était effondré dans l’enceinte du Capitole avant d’être emmené en ambulance dans un hôpital de Washington. Il est décédé à « environ 21H30 » le lendemain, 7 janvier, à l’hôpital. « Circonstances du décès : naturelles », conclut le médecin légiste.

Le 15 mars, les autorités américaines avaient inculpé deux hommes, accusés de l’avoir aspergé de « spray anti-ours », un puissant aérosol utilisé dans les zones sauvages des Etats-Unis pour repousser ces grands mammifères. Julian Khater, 32 ans, et George Tanios, 39 ans, font l’objet de neuf chefs d’inculpation, dont « agression d’un agent avec une arme dangereuse » mais ne sont pas poursuivis pour homicide.

Pas d’inculpation pour la mort d’Ashli Babbitt

Quatre autres personnes sont mortes au cours de ce coup de force : une manifestante abattue par un policier, Ashli Babbitt, et trois autres personnes pour des raisons médicales distinctes. Le ministère américain de la Justice avait annoncé le 14 avril qu’il n’entamerait pas de poursuite contre le policier qui avait tiré sur Ashli Babbitt, morte à 35 ans, estimant qu’il n’y avait pas « assez d’éléments pour justifier des poursuites pénales ».

Accusé d'« incitation à l’insurrection » par la Chambre des représentants, l’ancien président Donald Trump a été acquitté par le Sénat à l’issue d’un procès mené tambour battant en février.

Sujets liés