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Chronique

Danone, Exxon et le changement hésitant du capitalisme 

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Chez Danone, l'entreprise à mission mise en place par le gouvernement français pour tenter d'introduire d'autres valeurs que celles des détenteurs d'actions n'a pas résisté au travail de sape des fonds activistes. Signe que la France hésite encore devant la transformation du capitalisme engagée ailleurs. Aux Etats-Unis, Exxon est aussi attaqué par des fonds qui lui reprochent non pas son manque de rentabilité mais son indifférence à la cause du climat.

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(Emily Kask/NYT-REDUX-REA)

Par Eric Le Boucher (éditorialiste aux « Echos »)

Publié le 5 mars 2021 à 06:59Mis à jour le 5 mars 2021 à 07:06
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Le demi-dégagement d' Emmanuel Faber de la tête de Danone peut laisser penser que le capitalisme actionnarial reste maître chez lui. L'entreprise à « mission » mise en place par le gouvernement français pour tenter d'introduire d'autres « valeurs » que celles des détenteurs d'actions, comme celles des salariés ou de l'environnement, n'a pas résisté au travail de sape des fonds « activistes », ces voltigeurs du système des sociétés de capitaux anonymes inventé il y a deux siècles. La Bourse, c'est-à-dire la place dominante Wall Street, c'est-à-dire les fonds de retraite des Américains, entend bien maximiser ses placements, rien d'autre.

Voltigeurs

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