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EN DIRECT - Le vaccin AstraZeneca va pouvoir être administré aux 65-75 ans "avec comorbidités"

Le ministre de la Santé Olivier Véran, sur France lundi 1er mars 2021

Le ministre de la Santé Olivier Véran, sur France lundi 1er mars 2021 - France 2

L'Allemagne va restreindre les passages à sa frontière en provenance de France après avoir classé le département de Moselle en zone Covid à haut risque.

Ouverture du vaccin AstraZeneca aux 65-75 ans: "une étape majeure" pour Jean Castex

Jean Castex s'est félicité sur Twitter de l'ouverture du vaccin AstraZeneca aux 65-75 ans, annoncée ce lundi soir par Olivier Véran.

"Les nouvelles recommandations de la Haute autorité de santé vont permettre d'accélérer la campagne vaccinale et d'élargir l'accès au vaccin, notamment chez les 65-75 ans. C'est une étape majeure dans notre combat contre le virus", a-t-il indiqué sur le réseau social.

Allègement des mesures: Olivier Véran ne souhaite pas faire "de prévisions"

Olivier Véran, invité du 20 heures de France 2 ce lundi soir, a été interrogé sur un éventuel allègement des mesures.

Ce dernier n'a pas souhaité faire "de prévisions". "Je souhaite ardemment, comme tous les Français, qu'on puisse être protégés le plus vite possible, par la vaccination, mais aussi par notre comportement individuel et collectif du quotidien, qu'on fasse chuter ce virus et qu'on n'en parle plus le plus vite possible", a-t-il assuré. Il a également réagi aux propos d'Emmanuel Macron, qui a invité ce lundi à "tenir encore quelques semaines".

"Le président rappelle hélas que sur les quatre à six semaines il ne faut pas compter qu'on réduise la voilure des mesures, elles seront à minimum sur les quatre à six semaines. Nous espérons évidemment ne pas aller au-delà, à l'échelle du pays, et que de quatre à six semaines nous puissions retrouver davantage de libertés", a-t-il indiqué.

Olivier Véran indique que les personnes qui ont déjà eu le Covid-19 recevront une seule dose de vaccin

Olivier Véran, le ministre de la Santé, invité ce lundi soir du 20 heures de France 2, a indiqué que les personnes qui ont déjà eu le Covid-19 n'auront plus besoin d'avoir deux injections, "une seule injection suffira".

Olivier Véran annonce que que le vaccin AstraZeneca sera autorisé pour les 65-75 ans "avec comorbidités"

Olivier Véran, le ministre de la Santé, invité ce lundi soir du 20 heures de France 2, a annoncé que le vaccin AstraZeneca va être autorisé pour les personnes âgées de 65 à 75 ans.

"Toutes les personnes qui sont âgées de 50 ans et plus et qui sont touchées par des comorbidités peuvent se faire vacciner avec AstraZeneca, incluant les 65-75 ans, chez leur médecin traitant, dans l'hôpital qui les suit et bientôt en pharmacie", a-t-il annoncé.

Seul un quart des doses du vaccin AstraZeneca livrées en France ont été administrées

Contrairement aux vaccins de Pfizer et Moderna, rapidement administrés après leur réception, la plupart des 1,137 million doses d'AstraZeneca restent stockées après leur livraison. Pourquoi?

>> BFMTV fait le point au moyen d'infographies dans cet article.

379 personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital en 24 heures

En France en 24 heures, 379 personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital, selon le dernier bilan de Santé publique France.

1393 nouvelles admissions ont été enregistrées à l'hôpital entre dimanche et lundi, portant le nombre total de patients hospitalisés à 25.430.

347 nouvelles personnes ont été admises en réanimation en 24 heures, portant le nombre total de patients en réa à 3544.

>> Cas, hospitalisations, morts: visualisez l'évolution de l'épidémie de Covid-19 en France

La HAS se prononce mardi sur l'AstraZeneca pour les plus de 65 ans

La Haute autorité de santé (HAS) a annoncé qu'elle allait "actualiser" mardi, lors d'une vidéoconférence à 9h15, son avis sur l'utilisation du vaccin AstraZeneca pour les plus de 65 ans, qui en sont privés pour l'instant alors que des centaines de milliers de doses n'ont pas encore été utilisées.

Cette annonce intervient alors qu'une étude de l'université d'Edimbourg, publiée la semaine dernière, tend à confirmer l'efficacité du vaccin d'AstraZeneca, même chez les plus de 80 ans.

Plusieurs autorités sanitaires ne recommandent pour l'instant ce vaccin qu'aux moins de 65 ans, en estimant qu'on manque de données sur son efficacité au-delà de cet âge.

Prolongation des tests Covid obligatoires pour aller en Corse

L'obligation pour se rendre en Corse d'avoir fait un test PCR dans les 72 heures avant le départ est à nouveau prolongée, sans date de fin, du fait de "la menace des nouveaux variants", a annoncé ce lundi la préfecture.

Le dispositif est prolongé "pour une durée qui n'est plus définie", avec une "réévaluation régulière" du dispositif en fonction de l'évolution de l'épidémie, précise-t-elle.

Les passagers de 11 ans ou plus se rendant en Corse doivent "présenter à l'embarquement" aux compagnies de transports une déclaration sur l'honneur stipulant avoir fait un test RT-PCR "moins de 72 heures" avant d'embarquer, n'avoir pas de symptômes du Covid-19 et ne pas être positif au Covid-19.

Ils devront aussi présenter "la preuve" de ce test, qui doit être négatif et de type RT-PCR, les tests antigéniques n'étant "plus acceptés", rappelle la préfecture.

Situation toujours "tendue" dans les Alpes-Maritimes

Depuis janvier, près d'une vingtaine de malades du Covid-19 ont été transférés hors du département des Alpes-Maritimes, où la situation dans les hôpitaux reste "très tendue" et un reconfinement partiel a été imposé pour deux week-ends, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) lundi.

"La situation est très tendue, ça fait quinze jours qu'on a des assauts de plus en plus importants de patients à prendre et surtout, un flux continu de patient nécessitant des soins de réanimation", a indiqué à l'Agence France-Presse (AFP) la professeure Carole Ichai, cheffe du pôle anesthésie-réanimation-urgences au CHU de Nice.

Le taux d'occupation des lits de réanimation est "aux alentours de 95%" pour les lits dédiés aux patients atteints du Covid-19 dans le département. Des lits de réanimation pour les autres malades hospitalisés sont également "bien occupés, aux alentours de 90%".

Anne Hidalgo s'oppose au confinement le week-end à Paris, une proposition "inhumaine"

Anne Hidalgo a fait part de son "désaccord" avec la proposition du gouvernement de confiner Paris et la petit couronne le week-end, lors d'un point presse ce lundi.

"Une proposition que je trouve difficile, dure, voire même inhumaine", a souligné la maire de Paris.

Anne Hidalgo a formulé une série de propositions comme donner la possibilité aux enseignants de faire cours en extérieur "toutes les fois que ce sera possible". La maire de Paris propose de mettre à disposition squares et jardins publics qui pourront être aménagés.

Anne Hidalgo demande par ailleurs à multiplier par 4 les quantités de vaccins dans la métropole parisienne.

Couvre-feu: en visite à Stains, Emmanuel Macron invite un jeune à "tenir encore quelques semaines"

Combien de temps faudra-t-il encore accepter des restrictions? En visite ce matin à Stains (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron a été interrogé par un jeune, qui a demandé au président s'il pouvait décaler le couvre-feu à 19 heures au moins, "parce que c'est dur".

Le président de la République a répondu en riant qu'il fallait "tenir encore quelques semaines", "4 à 6 semaines" plus précisément.

"Zéro confinement" ou "zéro Covid"? L'infectiologue Gilles Pialoux réclame un débat parlementaire

Gilles Pialoux ne "voit pas comment on pourrait se passer d'un confinement". Invité de BFMTV, le chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon, à Paris, estime que la France connaît "un bug", entre d'un côté "l'arrivée des variants" et de l'autre la couverture vaccinale, qui reste "insuffisante" pour endiguer la progression de l'épidémie.

"Il y a un vrai débat de société pour savoir si les Français veulent vivre avec le virus, avec cette pression là (...) ou si on veut approcher le zéro Covid", a-t-il estimé. "Cela devrait être un débat parlementaire."

Pour le spécialiste, "on a trop diabolisé cette histoire de confinement", mais "on ne peut pas rester à ce niveau là de cette deuxième vague, qui a déjà coûté très cher".

Au-delà d'éventuelles restrictions, il a aussi appelé à préparer "l'après" car "on n'est pas à l'abri des surprises" avec le Covid-19. "Des variants, il y en aura d'autres, peut-être des plus compliqués", a notamment listé Gilles Pialoux. "La vaccination c'est pas one shot. (...) Est-ce qu'on a un plan pour revacciner les gens? Des vaccins de seconde génération pour les variants?"

Jean-Michel Blanquer: "Notre objectif: les écoles ouvertes"

En déplacement à Vesoul, en Haute-Saône, à l'occasion de la rentrée scolaire et des tests salivaires déployés à cette occasion pour dépister les élèves au Covid-19, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a rappelé face à la presse que l'"objectif fondamental" du gouvernement est que les écoles restent ouvertes.

"Il y a un objectif de 300.000 tests par semaine dès la mi-mars", a en outre souligné Jean-Michel Blanquer.

Le préfet de la Drôme annonce de nouvelles mesures, mais veut éviter un confinement le week-end

La Drôme est l'un des 20 départements placés "sous surveillance" depuis jeudi dernier. La faute à une explosion du virus dans "trois communautés de communes assez rurales", indique sur BFMTV le préfet Hugues Moutouh.

"La situation est certes préoccupante mais pas pas alarmante", a-t-il commenté, précisant que les agglomérations de Valence ou de Montélimar sont relativement épargnées pour l'heure.

Dans ces communautés de communes, le préfet annonce la "suspension des activités périscolaires et extrascolaires dans les salles polyvalentes" et le "renforcement de la jauge pour les commerces". Il prévoit par aileurs l'organisation "de campagnes flashs de tests" avec l'Agence régionale de la Santé.

"En l'état actuel des choses, le confinement le week-end n'est pas envisagé", a-t-il insisté. "Avant (d'y) arriver, on a la possibilité de fermer quelques commerces jugés pourvoyeurs du virus, de condamner certains lieux, certains accès comme la promenade des Anglais à Nice."

Macron attendu dans un centre de vaccination de Bobigny, destiné aux plus précaires

Emmanuel Macron doit se rendre lundi au centre de vaccination ouvert mi-février à Bobigny et dédié aux séniors les plus précaires, a annoncé l'Elysée. Il s'agit de la première visite du président dans un centre de vaccination depuis le lancement de la campagne en France il y a deux mois. Il sera accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran.

Le centre de Bobigny, ouvert à titre expérimental par l'Agence régionale de santé, la préfecture et la Caisse d'assurance-maladie, fait partie des dispositifs mis en place dans le département pour faciliter la vaccination des personnes éloignées du système de soins par manque d'information, isolement, difficultés de mobilité ou barrière de la langue.

Les conseillers du centre contactent directement les personnes de plus de 75 ans défavorisées afin de leur proposer le vaccin et parfois des navettes pour venir les chercher.

"En visitant ce centre de vaccination, le chef de l'Etat soulignera l'implication de l'État et de l'Assurance-maladie pour assurer l'égalité de l'accès à la vaccination contre la Covid-19", souligne la présidence.

Inquiétudes au Royaume-Uni après la détection de cas d'un variant brésilien

Tandis que le Royaume-Uni se réjouissait de l'avancée des vaccinations, les autorités sanitaires ont annoncé dimanche avoir décelé six cas de personnes infectées par un variant, identifié à Manaus, dans le nord du Brésil, qui pourrait être plus contagieux et résister aux vaccins existants. L'une de ces personnes n'a pu être localisée en raison de coordonnées incomplètes fournies dans le cadre de son test.

Ce variant P1, qui partage certaines des mutations du très contagieux variant sud-africain, a été identifié pour la première fois à Manaus, au Brésil, en janvier, précise le Guardian. Les vaccins actuels pourraient être moins efficaces face à lui, poursuit le journal.

Bachelot assure que "la culture n'est pas à l'arrêt" en France

"La culture n'est pas à l'arrêt" en France, assure Roselyne Bachelot, à nouveau interpellée par des professionnels du secteur.

"Les captations, les résidences, les tournages, et les répétitions si importantes pour préparer présenter des spectacles quand les lieux culturels vont rouvrir, sont maintenus", plaide la ministre dans Le Parisien. "Tout cela permet de continuer la création, de proposer des projets culturels et de faire travailler tout un écosystème."

"Ensuite, nous avons permis aux libraires, quand ils étaient fermés, en plus du clicqué emporté, d'envoyer sans frais les livres qui leur étaient commandés: nous n'avons jamais été privés de livres", poursuit Roselyne Bachelot dans cette interview. "Les galeries d'art et les disquaires ont pu rouvrir début décembre. Les parcs, jardins et médiathèques ont également été maintenus ouverts."

Pourquoi ne pas rouvrir plus largement, comme certains de nos voisins européens? "Les rares qui desserrent les contraintes le font soit parce que leur situation sanitaire est largement meilleure que la nôtre, soit parce qu'ils n'ont pas, et le déplorent d'ailleurs, les moyens de soutenir autant que la France les structures culturelles et les artistes qui ne peuvent travailler", rétorque Roselyne Bachelot.

Près de 3500 malades en réanimation ce dimanche

Près de 3500 personnes atteintes de Covid-19 étaient soignées ce dimanche dans les services de réanimation en France, un indicateur en lente progression, selon les données publiées par Santé publique France.

Avec 3492 malades, dont 164 accueillis ces dernières 24 heures, le niveau d'occupation des services de réanimation, où sont soignés les cas les plus graves, retrouve celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus.

Le nombre de malades en réa était redescendu à environ 2600 début janvier, avant de repartir progressivement à la hausse depuis, conséquence de l'augmentation de la circulation du virus depuis le début de l'année. Mais ce niveau reste éloigné du pic de la 2e vague de l'automne (4900) et, surtout, de la 1e vague au printemps (7000).

Le total des personnes hospitalisées atteint lui 25.280 dimanche, un chiffre stable.

Derniers jours avant reconfinement pour les 20 départements "sous surveillance"?

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. Était-ce le dernier week-end avant reconfinement pour les 20 départements placés "sous surveillance" par Jean Castex? Si les régions de Nice et de Dunkerque ont déjà connu de nouvelles restrictions, d'autres territoires pourraient suivre cette semaine, car la pandémie gagne à nouveau du terrain, renforcée par les variants du coronavirus.

Une réunion a eu lieu dès samedi matin entre Jean Castex, les ministres de la Santé et de l'Intérieur, les préfets des 20 départements et les directeurs généraux des Agences régionales de santé des zones concernées par la rapide remontée des indicateurs. Le Premier ministre a d'ores et déjà demandé le renforcement du contrôle des mesures déjà en vigueur.

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