Bruno Le Maire : « Notre grande distribution peut réussir sans se vendre à des étrangers » Contenu réservé aux abonnés
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Une semaine après avoir mis son veto au rachat de Carrefour par le canadien Couche-Tard, le ministre de l'Economie s'explique dans un entretien aux « Echos ». Bruno Le Maire défend un Etat régulateur de l'économie. Sa doctrine : ne pas céder le contrôle de nos fleurons, mais accueillir les investissements étrangers.
Par Isabelle Couet, David Barroux, Renaud Honoré
« L'Etat n'a pas vocation à diriger une entreprise concurrentielle à la place des actionnaires qui ont les compétences et le savoir-faire pour le faire mieux que lui », affirmiez-vous en 2018. Au vu de votre décision sur Carrefour, cette phrase est-elle encore d'actualité ?
Oui. Cela reste totalement d'actualité. C'est bien ce qui nous a amenés à céder des participations dans la FDJ ou ce qui m'avait poussé à demander la cession de parts dans Aéroports de Paris, dont les principaux revenus sont générés par des boutiques de luxe, des parkings ou des hôtels. Ma doctrine est simple : il faut faire une distinction très claire entre l'Etat actionnaire et l'Etat régulateur.
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