Abandonner un patient ou prendre le risque de contaminer: le dilemme des soignants positifs au coronavirus
TÉMOIGNAGES - Si rien ne contraint officiellement les personnels contaminés à venir travailler, une pression tacite les pousse à rester fidèles au poste. Et devoir faire face à un dilemme déontologique.
«La barre dans la tête et les courbatures étaient tellement fortes que j’allais m’allonger dix minutes entre chaque patient.» Lorsqu’il a senti arriver les symptômes du coronavirus, Raphaël, interne en cardiologie dans un hôpital en périphérie de Dijon, a fermé les yeux. Il lui fallait terminer sa garde ; il n’a été testé positif que deux jours plus tard, avant d'être finalement arrêté à la fin de la semaine, épuisé par la fièvre. Dans son service, le cluster est parti début novembre comme une traînée de poudre. «Les aides-soignantes, les infirmières, les médecins… On était une bonne douzaine de contaminés», raconte-t-il. «Personne ne m'a obligé à venir travailler. J’aurais très bien pu demander un arrêt de travail. Mais dans les faits, je n’avais pas le choix. Il n’y avait pas de personnel pour nous remplacer.»
Selon le bilan hebdomadaire de Santé Publique France, 55.000 cas de Covid-19 étaient confirmés parmi les personnels des établissements sociaux et médico-sociaux le 19 novembre, soit…
brndgen
le
Que penser des soignants retraités réquisitionnés qui se trouvent devoir rembourser un trop-perçu à leur caisse de retraite ? sous prétexte qu'ils dépassent le plafond de 15 500 ? La presse est bien muette...
(cf Marianne en ligne)
mama7557
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Les tests ne sont pas fiables ! Positifs , non malades et non contaminants !
Mp74
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Les médecins qui répandent le virus dans un service CARDIOLOGIE, viendront sur un plateau TV dire que c'est de la faute d'une soirée étudiante !? Bah oui, l'étudiant c'est lui: l'interne !