PROCESCondamnation à la réclusion à perpétuité pour la meurtre du petit Kenzo

Mort du petit Kenzo : Condamnation à la réclusion à perpétuité contre l’ex-compagnon de sa mère

PROCESLa mère de l'enfant, décédé après avoir subi de nombreuses tortures, a pour sa part été condamnée à trente ans de réclusion criminelle
Illustration palais de justice, Tribunal de Lyon, le 15 novembre 2012. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES
Illustration palais de justice, Tribunal de Lyon, le 15 novembre 2012. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES - C. VILLEMAIN/20 MINUTES / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

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Vendredi matin, au terme de cinq jours de procès, l'avocat général avait requis la perpétuité contre l’accusé principal, parlant d’un « crime d’une sauvagerie exceptionnelle » et vingt ans contre la jeune mère qui a « assisté à la mise à mort de son enfant et n’a rien fait ». Dans la soirée, la cour d’assises de l' Hérault a rendu son verdict dans le procès de la mort du petit Kenzo, âgé de 21 mois et décédé après avoir subi de nombreuses tortures.

L’ancien compagnon de la mère de l’enfant, un maçon de 35 ans, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. La peine a été assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans. La mère de l’enfant, âgée de 23 ans, a pour sa part été condamnée à trente ans de réclusion criminelle. Sa peine a été assortie de dix-huit ans de sûreté.

Une centaine d’ecchymoses récentes chez l’enfant

L’avocat général a rappelé que près d’une centaine d’ecchymoses récentes avaient été relevées sur tout le corps de l’enfant, décédé d’un éclatement du foie dans le huis clos d’une chambre d’hôtel à Lunel le 14 février 2017.

Des médecins ont comparé à la barre ce qu’avait subi le bébé à la violence d’un « accident de la route ». « Vous jugez le massacre d’un enfant dont le supplice aura duré quatre mois et demi, vous jugez des bourreaux d’enfants », a lancé l’avocat général.

« En ce qui concerne le meurtre de son enfant, c’est une Maman, c’est une victime », a assuré lors de sa plaidoirie Me Sophie Bonnaud, une des avocates d’Angelina Seine. La défense de Teddy Maton a pour sa part accablé son ex-compagne, qui n’était pas poursuivie pour meurtre. « Il y a un secret, un mystère dans cette chambre », a assuré Me Guy Debuisson, affirmant que la mère était celle qui avait « donné les coups » mortels et que le doute existant selon lui sur la culpabilité de son client devait conduire à un acquittement.

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