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Nouveau tour de vis contre le Covid-19: la piste d'un confinement le week-end à l'étude

Pour faire face à l'explosion du nombre de cas de Covid-19 en France, trois pistes de reconfinements sont à l'étude au plus haut sommet de l'État.

À mesure que la situation épidémiologique se dégrade en France, la pression s'accroît sur l'exécutif. Emmanuel Macron a jugé vendredi qu'il était encore trop tôt pour dire "si on va vers des reconfinements locaux ou généralisés". Mais dimanche soir, un nouveau record a été battu sur le territoire, avec plus de 52.000 nouveaux cas detectés en 24h.

Le tempo s'accélère au sommet de l'État, alors que le président du Conseil scientifique a prévenu ce lundi que la deuxième vague pourrait être "plus forte que la première". Emmanuel Macron présidera mardi et mercredi deux conseils de défense (un restreint et un élargi) afin de décider de nouvelles mesures de restriction. Le premier est prévu mardi matin à l'Élysée, et le second mercredi dans la matinée.

Des reconfinements locaux adaptés?

Selon nos informations, trois options de reconfinement sont actuellement à l'étude. La première envisagée par l'exécutif, qui reste peu probable selon nos informations, est celle d'un reconfinement total de la population française.

La deuxième option est celle de reconfinements locaux dans les zones où le virus explose. Enfin, la troisième option sur laquelle planche l'exécutif est celle de reconfinements locaux adaptés. Ainsi, les horaires de couvre-feu pourraient être étendus dans le courant de la semaine, et la population pourrait être confinée le week-end.

Les trois options sur la table.
Les trois options sur la table. © BFMTV

Par ailleurs, l'exécutif s'interroge toujours sur deux points: faut-il rendre le télétravail obligatoire à l'ensemble des Français ou juste dans les territoires touchés par une explosion du nombre de cas? Faut-il fermer les établissements scolaires après les vacances de la Toussaint?

Le doute persiste au sommet de l'État, car les écoles sont indéniablement des lieux de circulation du virus. Mais en laissant les écoles ouvertes, l'exécutif craint que le corps enseignant ne se sente sacrifié en étant la seule tranche de la population à être au contact direct du virus (au-delà des soignants bien évidemment).

Agathe Lambret et Anne Saurat-Dubois, avec Jeanne Bulant