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Coronavirus: l'Assemblée nationale prolonge les restrictions possibles jusqu'à fin mars

L'hémicycle de l'Assemblée nationale à Paris, le 21 avril 2020

L'hémicycle de l'Assemblée nationale à Paris, le 21 avril 2020 - Jacques Witt © 2019 AFP

Une semaine après un tour de vis contesté, le gouvernement a accordé un sursis à Paris et plusieurs métropoles, qui restent menacées de basculer dès la semaine prochaine en zone d'alerte maximale si la progression du Covid-19 ne faiblit pas.

13.970 nouveaux cas identifiés en France ces dernières 24h

13.970 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés ce jeudi en France, et 63 personnes sont mortes ces dernières 24 heures, selon les derniers chiffres de Santé Publique France. 78 nouveaux foyers épidémiologiques ont été identifiés sur le territoire national depuis mercredi.

Le taux de positivité des tests s'élève désormais à 7.6%. Par ailleurs, 3998 personnes ont été hospitalisées en raison d'une infection à Covid-19 sur les sept derniers jours, dont 844 en réanimation.

L'Assemblée nationale prolonge les restrictions possibles jusqu'à fin mars

L'Assemblée nationale a donné son feu vert dans la nuit de jeudi à vendredi à la prolongation controversée des moyens aux mains du gouvernement, des fermetures de restaurants à la restriction des déplacements, jusqu'à fin mars prochain.

Après sept heures d'échanges émaillés de tensions, les députés ont adopté en première lecture ce projet de loi de prorogation par 26 voix pour, 17 contre et 3 abstentions, sans les suffrages de la gauche et de la droite. Il doit désormais être examiné par le Sénat.

Près de 20.000 employés d'Amazon aux États-Unis testés positifs depuis le début de l'épidémie

"19.816 employés ont été testés positifs ou présumés positifs" à Amazon depuis le début de l'épidémie, a annoncé l'entreprise dans un communiqué jeudi soir, relayé par les médias américains.

Amazon publie avec ces chiffres tout le processus d'obtention de ces données.

Cette étude interne a été pratiquée sur 1,372.000 employés "de première ligne" d'Amazon et de Whole Foods Market aux États-Unis, explique l'entreprise. Selon eux, ce chiffre reste bas, 42% inférieur aux moyennes des contaminations américaines.

Il faut se faire vacciner contre la grippe "cette année plus que n'importe quelle autre année"

"Cette année plus que n'importe quelle autre année, c'est hyper hyper important le vaccin contre la grippe" déclare jeudi soir Xavier Monnet, médecin réanimateur à l'hôpital Bicêtre à Paris. Le vaccin contre la grippe permettra notamment d'éviter d'engorger les hôpitaux avec des cas de grippe, en plus de ceux de Covid-19.

"Il va falloir beaucoup inciter même les soignants de l'hôpital, qui ne se font pas tous vacciner contre la grippe, pour que cette année ils se fassent tous vacciner", déclare le médecin. "On n'a pas assez d'infirmiers en réanimation, imaginez s'il y a 10% de ces infirmiers qui sont malades de la grippe..."

Les patients avec perte d'odorat ont plus de chance de développer "un covid léger"

"Dans tout un ensemble d'études, on a montré que les patients qui développaient une perte d'odorat avaient une probabilité de faire un covid léger un peu plus important que les autres", a expliqué jeudi soir le Docteur Jérôme Lechien, médecin ORL à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine).

"Quand on regarde les différences de prévalence de la perte d'odorat, on se rend compte que pour les légers, on oscille entre 70 et 85%, et chez les malades sévères on est plus ou moins à environ 10 à 20%", explique-t-il.

En ce sens "le fait de faire une perte d'odorat c'est plutôt un bon pronostic, mais encore une fois on a des patients sévères qui font des pertes d'odorat".

Restrictions maintenues à Marseille: "incohérent et injuste", selon la maire de la ville

La maire de Marseille Michèle Rubirola a tweeté son désaccord avec le ministre de la Santé jeudi soir, après le point hebdomadaire d'Olivier Véran plus tôt dans la soirée.

"Les annonces d'Olivier Véran confirment ce soir l'inégalité de traitement que subit Marseille. Incohérent et injuste", a tweeté la maire de Marseille.

Le ministre a reconnu jeudi soir une "embellie de la situation sanitaire" dans la ville phocéenne, mais n'a pas levé les restrictions, qui comprennent notamment la fermeture des bars et restaurants. Il a en revanche souligné la dégradation de la situation à Paris, sans imposer de nouvelles mesures pour la capitale.

Covid-19: prendre "en compte des chiffres locaux et pas une moyenne nationale"

Sylvie Briand, directrice du département pandémie et épidémie de l'OMS, a approuvé jeudi soir, la politique du gouvernement français imposant des mesures sur certaines zones en France.

"Ce qui est bien c'est d'avoir une méthode avec des mesures localisées qui prennent en compte des chiffres locaux et pas une moyenne nationale", explique-t-elle.

Ce jeudi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait un point sur plusieurs métropoles, aux situations sanitaires différentes.

"Ce qui est important c'est de bien observer les réalités qui peuvent être très différentes dans les grandes villes", explique Sylvie Briand, "c'est très important d'appliquer des mesures qui correspondent au risque épidémiologique mais aussi aux dynamiques de transmission de l'épidémie dans certaines zones".

Les patrons de bars parisiens manifestent de nouveau leur colère ce jeudi soir

Pourquoi les femmes sont moins représentées que les hommes parmi les volontaires testant les candidats-vaccins?

Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Tenon à Paris, a expliqué pourquoi les femmes étaient moins présentes que les hommes dans les essais cliniques visant à tester les vaccins contre le Covid-19.

"On ne prend pas des femmes en âge de procréer ou alors il faut une certitude de contraception", afin de ne pas mettre en danger un potentiel bébé, explique le médecin, "c'est pour cela qu'il y a peu de femmes dans les essais vaccinaux".

D'autre part il explique que les personnes participant à ces tests sont "des volontaires sains, qui sont par définition des sujets jeunes, qui par définition n'ont pas de maladie, et par définition ne ressemblent pas tellement aux gens à qui s'adressera le vaccin".

"C’est vous personnels soignants, qui êtes en première ligne", déclare Castex aux soignants

Le Premier ministre Jean Castex est ce jeudi soir à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, afin d'échanger et d'apporter son soutien aux équipes soignantes de trois services hospitaliers.

"C’est une visite que j’ai voulue en petit comité, pour parler de la situation sanitaire, mais aussi de votre vie, de vos conditions de travail" a-t-il déclaré, selon les informations de BFMTV. "Échanger aussi avec vous de votre expérience au cours de ces derniers mois".

"Je veux vous dire aussi que nous sommes là", a dit le Premier ministre aux personnels soignants.

Le chef du gouvernement a parlé d'un double défi: "faire comprendre à chaque Française et chaque Français, même aux plus jeunes, que oui, il y a des risques pour eux aussi, et qu’ils doivent tout faire pour ne pas transmettre le virus aux autres. Car au bout du compte, c’est vous personnels soignants, qui êtes en première ligne".

Manque de matériel dans les hôpitaux: "on a encore des tensions sur les gants"

"Il faut le dire, on a encore des tensions. Le ministre n'en parle pas, mais on a encore des tensions sur les gants", déclare Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Tenon à Paris, jeudi soir sur BFMTV.

Alors que les chiffres concernant l'épidémie augmentent dernièrement, il constate un manque de matériel. "Moi j'avais une infirmière en pleurs ce weekend parce que le dimanche elle n'avait pas de boite de gants. Il y a une tension nationale et internationale sur les gants", assure-t-il.

Les réactifs, provenant notamment de Chine, manquent également. Ils sont utilisés dans les tests PCR, ce qui fait "que les tests sont contingentés".

"On n'est pas du tout à l'aise, on est encore sous tension et on n'a pas tout réglé même si on a réglé le problème des masques", déclare-t-il.

"Il est possible que certaines personnes ne récupèrent pas totalement l'odorat"

Interrogée sur les personnes ayant perdu l'odorat après avoir été contaminées par la Covid-19, Dr Elise Klement-Frutos explique ce jeudi soir sur BFMTV qu'on "a maintenant des idées que dans 80-90% des cas, on finit par récupérer totalement".

En revanche, "il est possible que certaines personnes ne récupèrent pas totalement l'odorat".

Italie: le nombre de nouveaux cas au plus haut depuis 5 mois

"Bond brutal des nouveaux cas de Covid en Italie", écrit le journal italien Repubblica ce jeudi soir. 2548 personnes ont été testées positives dans les dernières 24 heures, contre 1851 mercredi soir.

Il s'agit de la plus forte augmentation en 24 heures depuis le 24 avril. A cette période, le nombre de cas chaque jour pouvait atteindre les 3000, explique le journal.

Le nombre de morts reste lui assez stable. L'Italie déplore 24 décès dus au Covid-19 ce jeudi soir, contre 19 mercredi soir. Au total 35.918 sont mortes du coronavirus dans ce pays.

Bars fermés à Marseille: un député réclame leur réouverture "a minima jusqu'à 22h"

À Marseille, "compte-tenu des éléments, nous pouvons réclamer a minima la fermeture à 22 heures pour les restaurants et les bars", a réclamé jeudi soir sur BFMTV Eric Diard, député LR des Bouches-du-Rhône.

Il a réagi aux déclarations d'Olivier Véran qui, lors de son point hebdomadaire jeudi, a noté une "embellie de la situation sanitaire" dans plusieurs villes dont Marseille.

Les bars et restaurants avaient été fermés à Marseille en raison d'une augmentation de la circulation du coronavirus sur cette zone.

Eric Diard assure que cette réouverture serait encadrée par des conditions sanitaires particulières dans les établissements comme la prise de température ou la tenue d'un registre pour effectuer un traçage.

"La baisse a continué, les efforts doivent se renforcer, et je pense que les restaurants et les bars sont responsables en la matière", déclare le député.

Jean Castex en visite à l'hôpital Georges-Pompidou ce jeudi soir

Le Premier ministre Jean Castex s'est rendu ce jeudi soir à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, a fait savoir Matignon à BFMTV, afin d'échanger et d'apporter son soutien aux équipes soignantes de trois services hospitaliers, dont les urgences et une unité Covid. Une visite faite sans la presse.

Pour Samia Ghali, Marseille a été asphyxiée "économiquement"

Samia Ghali, deuxième adjointe à la mairie de Marseille, considère sur BFMTV que la cité phocéenne a été asphyxiée "économiquement", alors que les bars et restaurants de la métropole d'Aix-Marseille ont été fermés jeudi dernier lors du passage de la ville en zone d'alerte maximale.

"Les protocoles sont déjà lourds, il faudrait vérifier qu'ils soient appliqués partout"

Le chef étoilé Michel Sarran, invité de BFMTV ce jeudi soir, a estimé que les protocoles sanitaires mis en place et imposés dans les bars et restaurants étaient "déjà lourds". "Il faudrait vérifier qu'ils soient appliqués partout", a-t-il estimé à notre micro.

Quelle est la couleur de votre ville ou département?

La Corrèze, l'Yonne et les Hautes-Alpes: trois nouveaux départements rejoignent cette semaine la liste des "zones en alerte". Cette nouvelle catégorisation, mise en place le 23 septembre par le gouvernement, s'accompagne de mesures restrictives visant à endiguer l'épidémie de coronavirus.

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L'UEFA autorise le retour du public en compétitions européennes, la jauge limitée à 30%

L'UEFA a autorisé, ce jeudi, le retour immédiat du public en compétitions européennes de football, dont la Ligue des champions, dans une limite de 30% de la capacité du stade et à la discrétion des autorités locales, sans toutefois permettre le déplacement des supporters visiteurs.

"Le Comité exécutif de l'UEFA a décidé d'autoriser le retour partiel des spectateurs lors des matches de l'UEFA, quand la législation locale le permet, et ce à partir des matches pour équipes nationales de la semaine prochaine", a indiqué la Confédération européenne jeudi dans un communiqué.

Depuis la fin de l'hiver, tous les matches européens avaient eu lieu à huis clos en raison de la crise sanitaire, sauf la Supercoupe d'Europe fin septembre à Budapest qui avait valeur de test.

Les propositions des restaurateurs examinées dans les prochains jours

Le ministre de la Santé a indiqué, lors de son point presse, que les propositions formulées par les restaurateurs allaient être examinées "dans les prochains jours".

Les représentants des restaurateurs ont fait plusieurs propositions au gouvernement qui pourraient leur permettre d'éviter d'être contraints de fermer leurs établissements dans les zones d'alerte maximale.

"Si ces règles nous paraissent suffisamment robustes, protectrices, contrôlables, elles seront alors soumises au Haut Conseil de Santé public", a expliqué Olivier Véran, précisant que "si elles étaient validées, elles pourraient alors s'apppliquer dans toutes les zones d'alerte maximale".

Le ministre de la Santé nie tout traitement différencié entre Paris et Marseille

Lors de son point hebdomadaire organisé à l'hôpital Bichat ce jeudi, Olivier Véran a assuré qu'il n'y avait pas "de traitement différencié entre Marseille et Paris".

Dans les dernières 24 heures, Paris a bien franchi les trois seuils d'alerte qui pourraient la faire basculer en zone d'alerte maximale. Mais la capitale bénéficie d'un laps de temps car ces récentes données ne sont encore pas consolidées sur trois-quatre jours, a expliqué le ministre de la Santé.

Olivier Véran "pas inquiet" des clusters dans les écoles

Olivier Véran a indiqué, ce jeudi soir, que la hausse du nombre de foyers épidémiologiques au sein des établissements scolaires ne l'inquiétait pas.

"D'abord, vous le savez, les enfants ne font pas de formes graves", a expliqué le ministre de la Santé. "Donc un enfant qui a le coronavirus n'est pas un enfant qui est en danger. Les cas de gravité sont rares, exceptionnels et touchent un certain public d'enfants. Ensuite, les enfants sont moins contagieux que les adultes".

Plus de 13 millions de tests PCR réalisés en France depuis le début de l'épidémie

Depuis le début de l'épidémie en France, "plus de 13 millions de tests PCR ont été réalisés", a fait savoir Olivier Véran ce jeudi soir, estimant que "des efforts de diagnostics sans précédent" ont été déployés.

Le ministre s'est également félicité du fait que "75% des tests sont rendus en moins de 48 heures", ce qui est "plus que la semaine dernière". "On commence à avoir des résultats intéressants en matière d'accès aux tests", a-t-il jugé.

La région parisienne pourrait passer en alerte maximale dès lundi

Le ministre de la Santé a annoncé que la dégradation de la situation sanitaire était elle en région parisienne que celle-ci pourrait être placée en zone d'alerte maximale dès lundi, si la dynamique épidémiologique venait à se confirmer.

La capitale et sa proche banlieue ont "franchi les trois seuils qui peuvent correspondre à la zone d'alerte maximale", a déclaré Olivier Véran, en précisant que ces seuils avaient été franchis "depuis quelques heures". "Si ça devait se confirmer nous n'aurions pas d'autre choix que de placer Paris et la petite couronne en alerte maximale et ce dès lundi", a précisé le ministre en indiquant que "nous réexaminerons les données dimanche".

Une évolution "très préoccupante" dans plusieurs métropoles

À Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Étienne, "l'évolution des derniers jours reste très préoccupante", "avec une dégradation des taux d'incidence mais aussi en terme de pression sur les services de réanimation".

"Si les mesures ne produisent pas suffisamment d'effet sur la situation épidémique, nous pourrions être conduits à placer ces territoires en zone d'alerte maximale", a mis en garde le ministre.

Mais à date, il n'y a pas lieu de basculer" ces villes "en zones d'alerte maximale", a-t-il temporisé.

"Nous sommes dans une phase d'aggravation" de l'épidémie, reconnaît Véran

"Nous sommes dans une phase d'aggravation (de l'épidémie) depuis plusieurs semaines de la circulation du virus", a reconnu Olivier Véran ce jeudi soir.

Le Pr Arnaud Fontanet juge "encore possible d'avoir un impact sur la trajectoire de l'épidémie"

L'épidémiologiste Arnaud Fontanet, de l'insitut Pasteur, a pris la parole aux côtés du ministre de la Santé. Le scientifique a estimé qu'il était encore possible d'avoir "un impact sur la trajectoire de l'épidémie". "Si on arrive à agir tôt, on peut avoir un impact considérable sur la trajectoire de l'épidémie et sur l'occupation des lits de réanimation", a fait savoir le professeur.

L'épidémiologiste Arnaud Fontanet ce jeudi soir.
L'épidémiologiste Arnaud Fontanet ce jeudi soir. © BFMTV

Véran note un "début d'embellie à Bordeaux, Nice ou Marseille"

"On commence à constater un frémissement, un début d'embellie à Bordeaux, Nice ou Marseille sur le plan sanitaire", a alerté Olivier Véran ce jeudi soir lors de son point hebdomadaire. Bien qu'il soit "timide", selon Olivier Véran, ce frémissement existe et "cela compte".

"Le virus évolue trop vite" dans les grandes villes

Le ministre de la Santé a estimé que le coronavirus "évoluait trop vite" dans les grandes villes. "Dans certaines grandes métropoles, le virus évolue bien trop vite", a reconnu Olivier Véran lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Dans ces territoires, le virus "touche déjà toutes les catégories de population, notamment les populations les plus vulnérables et les personnes âgées. Les conséquences sanitaires sont, dans ces endroits, déjà visibles, les hôpitaux déjà chargés et les soignants fatigués".

"Le nombre de malades du Covid double environ tous les 15 jours", selon Véran

"Le nombre de malades du Covid double environ tous les 15 jours", a fait savoir le ministre de la Santé ce jeudi soir, ce qui est selon lui nettement mieux qu'au printemps dernier. Cependant, "le virus circule toujours", a-t-il mis en garde.

Mais "si chacun d'entre nous fait encore un effort, réduit les contacts sociaux, respecte les gestes barrières (...) alors nous serons en mesure de faire reculer le virus", a déclaré Olivier Véran.

Olivier Véran prend la parole depuis l'hôpital Bichat

Le ministre de la Santé Olivier Véran s'exprime, ce jeudi soir, deîos l'hôpital Bichat du XVIIIe arrondissement de Paris.

Pas de nouvelles mesures dans la Métropole de Lyon

Comme l'avait laissé entendre le gouvernement depuis ce jeudi matin, aucune restriction supplémentaire n'est prise dans la Métropole de Lyon face à l'épidémie de Covid-19.

Dans un tweet publié avant même la prise de parole du ministre de la Santé Olivier Véran ce soir, la collectivité écrit qu'il n'y a "pas de nouvelle mesure annoncée". Et d'ajouter: "Le président Bruno Bernard appelle à la vigilance et à la responsabilité de chacun et chacune"

Dès la sortie de sa rencontre avec Jean Castex ce matin, en compagnie du maire de Lyon Grégory Doucet, Bruno Bernard avait déclaré: "on a été entendu sur le fait qu'il fallait arrêter les changements de pied incessants et se poser pour toutes les deux semaines évaluer les mesures".

Le gouvernement laisse dix jours pour savoir si les mesures fonctionnent, selon Martine Aubry

Interrogée à la sortie de sa réunion avec Jean Castex, la maire de Lille Martine Aubry a affirmé que le gouvernement a "accepté de nous laisser encore dix jours pour vérifier si les mesures prises" fonctionnent.

"Si cela n'est pas le cas, ou s'il y avait une dramatisation dans les jours qui viennent, nous serions amenés à parler avec le Premier ministre de mesures complémentaires", a complété l'élue lilloise, qui a rappelé que la situation est "extrêmement difficile" dans la cité nordiste.

Pour le maire de Lyon, "on doit s'assurer que les professionnels soient nos alliés"

A la sortie de son entretien avec Jean Castex, à Matignon, le maire de Lyon Grégory Doucet, a indiqué avoir demandé au Premier ministre des "aménagements sur un certain nombre de mesures".

L'élu EELV accompagné de Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, a réclamé en particulier "d'adapter à chaque contexte" les jauges appliquées aux grands événements.

"On a lui aussi parlé de la situation des bars en lui précisant que l’horaire de fermeture à 22h ne nous semblait pas approprié", a expliqué Grégory Doucet.

"On doit renforcer les contrôles mais aussi s'assurer que les professionnels soient nos alliés dans le respect des gestes barrières et dans la réponse à l'épidémie", a-t-il plaidé.

Emmanuel Macron appelle les chefs d'entreprise à ne pas "renoncer"

Emmanuel Macron appelle les chefs d'entreprise à ne pas "douter", malgré la lutte contre le Covid. Lors d'une intervention ce jeudi matin, le président de la République a reconnu "les contraintes qu'on met dans les Bouches-du-Rhône" et "les contraintes qui existent pour ceux qui tiennent des bars ou des discothèques ailleurs dans le pays". Il a aussi évoque "les contraintes qu'il risque d'y avoir en fonction du pilotage sanitaire du pays dans d'autres métropoles".

"Nous allons devoir prendre des décisions parfois adaptées territorialement (...) pour freiner le virus quand il réaccélère", a insisté le chef de l'État. "À aucun moment ceux qui ne sont pas touchés ne doivent douter parce qu'on gagnera contre le virus et parce qu'au fond renoncer, c'est au moins aussi grave."

"Il faut partout où on le peut relancer, relancer, relancer", a-t-il plaidé. "Et dès maintenant, il ne faut pas attendre que tout soit simple, clair, sûr et transparent. Parce que moi je ne sais pas vous dire la date de fin du virus, impossible."

"On va sans doute durablement vivre avec le virus", a conclu Emmanuel Macron. Et en attendant, "à chaque fois qu'on le peut on doit foncer, avancer, croire diversifier, investir".

Pour Retailleau, "les Français n'ont plus confiance" en l'exécutif

Invité ce jeudi matin de BFMTV et RMC, le sénateur LR Bruno Retailleau a vivement critiqué la stratégie de l'exécutif visant à combattre l'épidémie. "Il y a eu le fiasco des masques, il y a le fiasco du dépistage pendant tout l'été, il y a le fiasco du traçage", juge-t-il.

"Plus personne n'y comprend rien. Les Français n'ont plus confiance dans le gouvernement, ce qui pose un problème, parce que vous pouvez appliquer (...) des contraintes, mais pour que la contrainte soit correctement appliquée, il faut la confiance", a-t-il déclaré.

Selon le patron de la droite sénatoriale, il faut que le gouvernement fasse davantage confiance aux élus locaux. Il reproche à Emmanuel Macron de ne pas s'être concerté avec les leaders LR de la Région PACA, Renaud Muselier et Martine Vassal.

La justice suspend l'arrêté préfectoral sur la fermeture des salles de sport à Rennes

Les salles de sport ont obtenu gain de cause. Près d'une semaine après l'annonce de leur fermeture à Rennes, le tribunal administratif a suspendu ce jeudi matin l'arrêté préfectoral qui leur ordonnait de fermer leurs portes.

Le juge des référés a ordonné la suspension de l'exécution de l'article 4 de l'arrêté de la préfète d'Ille-et-Vilaine qui prévoyait d'interdire l'accueil du public dans les salles de sports et gymnases situés sur le territoire de Rennes Métropole jusqu'au 10 octobre 2020.

Anne Hidalgo reçue à Matignon, avant d'autres maires

Anne Hidalgo est actuellement à Matingon, où elle est reçue par Jean Castex. Outre Paris, le Premier ministre a donné rendez-vous aux maires et présidents de métropoles de Lyon, Lille, Grenoble et Toulouse pour discuter d'"éventuelles adaptations" des mesures de restriction en raison de l'épidémie de Covid-19.

La maire de Paris est la première reçue. Le maire de Lyon Grégory Doucet et le président de la métropole Bruno Bernard sont attendus rue de Varenne autour de 9h30, avant Martine Aubry et Damien Castelain (mairie et métropole lilloise) à 10h30.

Le maire de Grenoble Eric Piolle et le président de la métropole Christophe Ferrari doivent, eux, échanger par visio-conférence à 11h45 avec Jean Castex, comme le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, à 14h00.

Véran va adresser "un message d'alerte" aux Français

Faut-il s'attendre à un nouveau tour de vis ce soir lors de la conférence de presse d'Olivier Véran? A priori non, selon nos informations. "Il ne faut pas s'attendre à la bascule de nouveaux territoires", indique une source gouvernementale à BFMTV. Et ce même si la situation sanitaire se dégrade dans de nombreuses métropoles comme Paris, Lyon, Lille, Grenoble ou encore Toulouse - qui ne sont pour l'heure pas placées en alerte "maximale", contrairement à Aix-Marseille ou la Guadeloupe.

À en croire l'exécutif, il est encore trop tôt: les dernières mesures ont été prises la semaine dernière, ce qui ne permet pas de connaître véritablement leur impact sur la circulation du virus. Mais au sein du gouvernement, on prévient déjà:

"Un message d'alerte sera adressé: si la situation ne s'améliore pas, de nouvelles décisions seront prises", prévient une source gouvernementale.

Une commune de Guyane reconfinée

C'est un nouveau reconfinement en France. Le préfet de Guyane a signé ce mercredi un arrêté confinant de nouveau Camopi, une commune amérindienne du parc amazonien de Guyane à la frontière fluviale du Brésil, en raison d'une recrudescence de l'épidémie de Covid-19 et d'un "relâchement". La mesure est prévue pour 15 jours.

En mai, peu après le déconfinement, cette commune de 1828 habitants et de 10.030 km2 avait été reconfinée à la suite d'un cluster touchant principalement des légionnaires du 3ème REI et des piroguiers amérindiens de la Légion.

Elle n'avait plus connu de cas de Covid-19 de fin juin à fin août. Mais entre le 1er et le 29 septembre, "il y a eu 66 cas, dont 64 peuvent être considérés réellement de Camopi, deux d'entre eux n'y habitant plus", a confié à l'AFP un professionnel de santé. Sur ce total, 49 nouveaux cas ont été décomptés sur une semaine, entre le 23 et le 29 septembre, selon les autorités.

La conférence de presse d'Olivier Véran à 18 heures

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de coronavirus. C'est le jour de la désormais traditionnelle conférence de presse hebdomadaire d'Olivier Véran: le ministre de la Santé doit s'exprimer ce jeudi à 18 heures.

Vous pourrez bien entendu suivre l'événement en direct sur BFMTV et BFMTV.com. Notre édition spéciale débutera dès 17 heures.

Edition spéciale dès 17 heures sur BFMTV à l'occasion de la conférence de presse d'Olivier Véran.
Edition spéciale dès 17 heures sur BFMTV à l'occasion de la conférence de presse d'Olivier Véran. © BFMTV

La soirée se poursuivra à 20h50 avec notre émission spéciale "La grande consultation". Où en est l’épidémie, que faire? Vous pouvez nous poser toutes vos questions par mail bfmtvetvous@bfmtv.fr ou sur les réseaux sociaux avec le hashtag #questionbfmtv.

Soirée spéciale "La grande consultation" sur BFMTV
Soirée spéciale "La grande consultation" sur BFMTV © BFMTV

Aurélie Casse, Maxime Switek, nos spécialistes santé le docteur Alain Ducardonnet et Margaux de Frouville, et nos invités en plateau y répondront.

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