Mort de Guy Bedos : la bouleversante lettre de sa fille Victoria Bedos

Agence 6 Media | à 00h46 - Mis à jour le jeu. 04 juin 2020 à 15h20

Le 28 mai dernier, c’est Nicolas Bedos qui a annoncé la mort de son père, l’humoriste Guy Bedos, sur les réseaux sociaux. Moins d’une semaine plus tard, c’est sa sœur, Victoria qui écrit une lettre très émouvante à leur papa dans les colonnes de Paris Match. Elle y raconte, notamment, les dernières heures de son père.

« Mon père préféré, à l’heure où je t’écris, je suis allongée dans ton lit, je porte ton eau de Cologne Roger Gallet et j’ai mis un de tes pulls en cachemire, le rose poudré, à col V, qui t’allait si bien. » Moins d’une semaine après la mort de son père, c’est au tour de Victoria Bedos de prendre la plume dans les colonnes de Paris Match. Le 28 mai dernier, c’est son frère, Nicolas Bedos qui a annoncé la mort de leur papa à l’âge de 85 ans. « Dehors, il fait chaud, c’est presque l’été, mais j’ai froid, si froid de toi. Aussi froid que toi quand je suis venue te voir au funérarium, hier après-midi, et que j’ai posé un baiser sur ton front. Il était glacé, ça m’a affolée car, à part ça, tu avais l’air d’être là, tellement là », écrit ce mercredi 3 juin dans le magazine la fille de Guy Bedos et Joëlle Bercot. « Je t’en veux, papa, de ne plus être là », écrit celle qui aurait aimé que son père lui tende un mouchoir tellement elle ne parvient pas à retenir ses larmes. Au-delà de son aspect bouleversant, le texte de Victoria Bedos donne des informations très précises sur les derniers instants de la vie de l’humoriste, et notamment ce geste bouleversant de son fils Nicolas au funérarium.

« Tu es parti jeudi à 16h30. Il fallait que tu partes, tu as voulu partir, en homme révolté que tu es, tu as fait une grève de la faim pour que ça s’arrête. Que cette confusion mentale cesse, que ce brouillard dans ta tête disparaisse », raconte, à la veille de l’hommage rendu à Guy Bedos, celle qui avait offert à son père l’un de ses derniers bonheurs, avec la naissance de sa fille Zelda. Victoria Bedos précise que ni elle ni Nicolas, ni leur mère n’ont « lutté » contre sa « dignité ».

Guy Bedos et sa fille, Victoria, à Cannes le 17 mai 2016
© BORDE-MOREAU / BESTIMAGEGuy Bedos et sa fille, Victoria, à Cannes le 17 mai 2016

Une fin « digne »

Ce beau message laisse entendre que c’est seul que l’homme de scène a décidé quand il partirait. Une sortie finale, sans rappel, toute en tendresse. Il faut dire que Guy Bedos a toujours été un fervent défenseur de l'euthanasie. En 2017, il expliquait à Nice Matin: "J'appartiens à l'association "Le droit de mourir dans la dignité" et je mourrai dans la dignité. Je n'attendrai pas d'être gâteux, d'être une charge pour tout mon entourage. J'ai décidé de décider moi-même de mon départ ."

« Digne, tu l’as été jusqu’au bout. Et élégant. Et tendre. Tellement tendre, assure sa fille. Même à bout de forces, tu as réussi à m’envoyer un baiser. Ça a dû te demander un tel effort mais tu me l’as offert, ce baiser, un baiser de papa qui veut s’assurer que sa petite fille sait qu’il l’aime », écrit la fille de Guy Bedos dans Paris Match. « Elle est pénible à vivre cette vie sans toi », résume la sœur de Nicolas Bedos.

Crédits photos : Bestimage

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