Schengen

En Europe, des frontières plus faciles à fermer qu'à rouvrir

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Les mesures de déconfinement annoncées n'ont pas été jusqu'à la libre circulation internationale. Les pays dépendants du tourisme imaginent des solutions pour accueillir des visiteurs étrangers. Sans vision d'ensemble.
par Nelly Didelot
publié le 28 avril 2020 à 14h19

Continent de la libre circulation, l'Europe s'est barricadée brusquement mi-mars. Et s'il n'a suffi que de quelques jours pour que la plupart des pays européens ferment leurs frontières, leur réouverture emprunte un chemin autrement plus long et tortueux. Contrepoint aux premières mesures d'assouplissement du confinement annoncées ou entrées en vigueur, les contrôles stricts aux frontières ont été prolongés. En Finlande, ils resteront en place au moins jusqu'au 13 mai. En Norvège jusqu'au 5. En Espagne, jusqu'au 15 mai et en Allemagne jusqu'au 3. Rien n'assure par ailleurs que les frontières se rouvriront à une libre circulation complète aux dates annoncées.

Aux portes des rares pays à avoir assoupli le passage des frontières, les conditions d'entrée restent draconiennes. Au Danemark, seuls des non-résidents peuvent entrer à nouveau sur le territoire national, s'ils sont en couple avec un citoyen danois.

Première, ou presque, à s'être complètement cloîtrée, la République Tchèque a annoncé une réouverture partielle de ses frontières le 23 avril. Un changement de position inattendu, puisque le président Milos Zeman prédisait jusque-là que le pays resterait bouclé jusqu'à la fin de l'a

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