Chronique «OM Sweet OM»

Coupe de France : règlement de comptes entre l'OM et Trélissac

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Notre correspondante à Marseille raconte les petites et grandes histoires du club olympien et de la ville construite autour. Saison 2, épisode 3 : un sou est un sou.
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 7 janvier 2020 à 11h10

C'est l'histoire du tonton riche mais un peu radin qui n'a pas lâché ses étrennes pour la nouvelle année. Un conte taillé sur-mesure pour cette saison des vœux, raconté depuis dimanche soir par le président du Trélissac FC. Fabrice Faure, qui dirige le club périgourdin évoluant en N2 (l'équivalent de la 4e division), l'avait sûrement un peu mauvaise à l'issue du match qui opposait son équipe à l'Olympique de Marseille pour les 32es de finale de la Coupe de France. Un match à suspense, où le Petit Poucet avait traîné le poids lourd de Ligue 1 jusqu'aux tirs au but avant de flancher.

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Doublement vénère, Fabrice Faure, quand les micros des journalistes se sont tendus vers lui : «Vous remercierez l'OM qui ne nous a pas laissé sa part de la recette. […] Merci pour le football amateur !» a balancé sec le président. Il n'en fallait pas plus pour faire chanter Twitter, où analystes et supporteurs ont passé la journée du lendemain à palabrer sur l'affaire.

Tradition d'«élégance»

De quoi parle-t-on, au juste ? De coutume footballistique, nous assurent les spécialistes. Au commencement était le règlement de la Coupe de France : selon les textes, les clubs doivent théoriquement se répartir à parts égales les recettes, déduction faite de la TVA et des frais d'organisation. Sauf que l'usage veut que lo

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