La constitution américaine prévoit que tous les dix ans un recensement de la population dans chacun des Etats doit être effectué. Le nombre de députés à la Chambre des Représentant alloué à chaque Etat est ainsi recalculé sur base de ce recensement, il joue donc un rôle de la plus haute importance dans la vie politique américaine.
La constitution confie la supervision de ce processus au congrès, le pouvoir législatif fédéral, ce qui n’a pas empêché le Président Trump de mettre son grain de sel dans l’organisation du prochain recensement, programmé en 2020. Le leader républicain avait en effet ordonné au Département du Commerce, le service public chargé de la réalisation pratique de l’enquête, d’ajouter une question concernant la nationalité des habitants. L’objectif officiel, tel que présenté par l’équipe Trump, était d’obtenir des chiffres sur l’immigration.
Cependant, la Cour Suprême a bloqué cette décision voici deux semaines. La plus haute autorité judiciaire du pays a suivi l’avis des opposants de Trump. Selon eux, le seul objectif de la question sur la nationalité était de décourager les immigrés, légaux ou illégaux, à répondre au recensement, ce qui aurait pu défavoriser certains Etats traditionnellement opposés aux républicains, comme le Californie.
Après deux semaines de tergiversations, Donald Trump a donc finalement renoncé à contourner la décision de la Cour suprême. Lors d’une déclaration depuis le jardin de la maison blanche, il a annoncé le retrait de sa question polémique du questionnaire tout en précisant qu’il "trouverait une autre voie", pour obtenir les données souhaitées sur l’immigration.
Grâce à toi PatStRem
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