Les étudiants en ont assez du confinement et ils le font savoir. Ce matin, une quarantaine d’entre eux se sont rassemblés dans le centre de Namur pour témoigner de leurs conditions de vie difficiles. Ils réclament notamment 50% des cours en présentiel et un meilleur encadrement psychologique. Mais ils ont l’impression pour l’instant de ne pas être entendus par les responsables politiques.
"On en a marre d’être huit heures par jour devant nos écrans, proteste Mael, organisateur de l’événement. Cela devient de plus en plus compliqué, socialement, psychologiquement et même financièrement pour tous les étudiants. On a entendu vendredi que les ministres ont décidé de ne rien décider. Eh bien nous avons décidé qu’il était temps de se mobiliser et d’essayer de faire bouger les choses.
En présence d'Adélaïde Charlier Parmi les protestataires, il y avait Adélaïde Charlier, célèbre militante pour le climat. Elle est inscrite à la faculté des sciences politiques et sociales de la VUB. "On a besoin d’être dehors et de s’engager dans autre chose, explique-t-elle. L’écran, ce n’est pas toute notre vie. Au début, c’est toujours acceptable, mais là ça va faire un an et on se dit que notre vie ne peut pas ressembler à ça. Avant, il y en a beaucoup qui me disaient qu’avec mon activisme pour le climat, je ne vivais plus ma vie d’étudiante.
Je passe plus de 30h par semaine devant l'ecran pour des raisons professionnelles, donc bienvenus dans la vie des adultes.
N’importe quoi dans votre futur vous passerez 36 à 38h par semaine derrière un écran se qui vous manque se sont les beuveries. La preuve avec cette pandémie vis examens de janvier n’ont jamais été aussi bon
C’est ce qui les attend dans la vie professionnelle. Pas de quoi en faire toute une histoire.
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