WhatsApp fait marche arrière. Ce vendredi, la société a indiqué repousser de trois mois le changement de ses conditions d’utilisation. En cause, la polémique après l’annonce du changement de ces conditions à partir du 8 février. Pour de nombreux utilisateurs dans le monde, c’est la crainte de voir le service de messagerie mobile partager des données confidentielles avec sa maison mère, Facebook.
En clair, un message qui n’a pu être réceptionné par un destinataire et qui sera rechiffré lors du renvoi, peut être intercepté par la société. Intercepté voire transmis à une autorité en cas de demande. Voire, aussi, susceptible d’être piraté. Ce sont les hypothèses du Guardian et d’un expert Tobias Boelter, un chercheur en cryptographie et sécurité de l’université de Californie à Berkley.
La Cnil a donné un délai d’un mois à WhatsApp pour se conformer à la loi dite Informatique et Libertés. En d’autres termes, il faut demander l’accord de l’utilisateur et lui permettre de continuer à bénéficier du service, même s’il s’oppose à la transmission de ses données. La société s’est déclarée"horrifiée" après ces événements et a évoqué un"défi qui oblige le gouvernement, la société civile et les entreprises technologiques à travailler ensemble". Rapidement, et sous la pression des autorités indiennes qui ont qualifié Whatsapp de"spectateur muet", l’entreprise a mis en place une limitation du nombre de partages et de participants à un groupe.
"On a pu constater", dit la chercheuse,"qu’une grande quantité de mauvaises informations ont circulé par ces réseaux.
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