Des masques pour protéger, et des écouvillons pour tester. Mais aussi du gel hydroalcoolique pour désinfecter, et des respirateurs pour assister les patients. Cela n’aura échappé à personne, la crise sanitaire a révélé de nombreuses failles dans notre approvisionnement de produits médicaux jugés aujourd’hui essentiels. Des chaînes de production ont rapidement été déviées, pour combler le vide – dans l’urgence.
"On a vite vu ce besoin criant d’écouvillons, sur base de nos échanges avec les hôpitaux", glisse Roger Cocle, co-CEO, d’Any-Shape. Les écouvillons, produits en grands volumes, ont dès lors remplacé depuis deux mois, les pièces de précision produites en petites séries et destinées aux secteurs automobile ou aérospatial.
"Mais côté production, en revanche, ça a été plus compliqué. Il a fallu produire très rapidement un grand nombre de pièces en série, et non plus pièce par pièce comme on avait l’habitude de le faire pour l’aéronautique. Il y avait une contrainte temps – et un peu plus de pression." Automatisation peu génératrice d’emplois De l’innovation, il y en a indubitablement dans le procédé de fabrication additive utilisé chez Any-Shape. Mais ce type de production est aussi peu génératrice d’emplois. "L’automatisation va réduire en tant que telle le nombre d’emplois, mais c’est la condition sine qua non pour garder une partie de ces emplois", estime Roger Cocle.
Choisir les gagnants de demain… "Choisir les gagnants de demain est une tâche extrêmement difficile, et particulièrement pour les pouvoir publics", affirme d’ailleurs Etienne De Callataÿ, chef économiste chez Orcadia Asset Management. "Ils ont parfois essayé, rarement avec succès. Énormément de régions en Europe cherchent à être les champions des biotechnologies, par exemple, mais toutes ne gagneront pas.
La Belgique savait produire des masques Et les coûts salariaux, tout comme le souci environnemental, chez Dutra, on connaît. Inéluctable automatisation ? Pas si vite. Dans l’atelier de l’entreprise de confection basée à Wavre, les dernières surblouses médicales d’une grande commande sont finalisées par une dizaine de couturières et couturiers. Ici, pas d’impression 3D, ce sont les machines à coudre, qui ronronnent.
Oui,en s’efforçant de réduire le coût de la production pour faire face à la concurrence.
Oui, Tous les produits critiques devraient pouvoir être fabriqués en Belgique. Si ce n'est pas le cas il faut constituer des réserves stratégiques.
Aaah, quand même, on commence enfin à se poser les bonnes questions... Et tant qu'à faire, on pourrait aussi relocaliser d'autres produits, plutôt que de les faire fabriquer à l'autre bout de la planète, par des gens (et parfois des enfants) traités comme des esclaves !
Vous avez parfois des questions...
Il faut surtout redimensionner « la mondialisation « système en ruine
Oui et bien d'autres encore! Tout ce qu'on achète n'a pas la qualité que l'on peut attendre!!!!
C'est à l'U.E de penser son organisation et son autonomie, son autosuffisance. Dès qu'une niche lucrative s'ouvre, bon nombre d'incompétents... et bien heureusement de compétents se ruent dedans en parfaite désorganisation. Normes Euro à revoir. C'est pas pour demain!
Oui
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