Facebook a assuré mardi avoir progressé dans la détection des contenus incitant à la haine, sans parvenir à apaiser les associations à l'origine d'un large boycott publicitaire du géant des réseaux sociaux, accusé de laxisme dans la gestion de ce type de publications.
"Nous avons fait des progrès pour combattre la haine sur nos applications, mais nous savons que nous devons en faire plus pour nous assurer que tout le monde se sente à l'aise sur nos plateformes", note Guy Rosen, un des vice-présidents du groupe californien, en charge de l'intégrité. "Souvent quand on parle de contenus haineux, on pense aux attaques explicites. Mais au fil des années nous avons identifié des images, des memes et des généralisations qui agressent les autres de façon implicite", a expliqué Monika Bickert, responsable des règlements de Facebook, lors d'une conférence de presse.
Boycott Des organisations de défense des droits civiques ont ainsi lancé en juin un boycott baptisé #StopHateForProfit , qui a été rejoint par plus de 1.100 entreprises en juillet, dont Adidas, Levi's, Coca-Cola, Starbucks, etc. Mardi Guy Rosen a aussi rappelé que le groupe a mis en place des équipes spécialement chargées de sujets comme la diversité, l'équité et l'inclusion et se prête à des audits.
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