Ceux qui doivent encore sortir s’en aperçoivent vite. Le silence s’est emparé de nos campagnes. Même parfois à côté d’une autoroute, le silence a repris sa place. A Jumet et Ransart, en bordure de l’aéroport de Charleroi, le changement est radical. Depuis mardi soir et le blocage au sol des avions, C’est le chant des oiseaux qui domine. D’habitude, Yves Jacquy doit vivre son quotidien avec le bruit des réacteurs.
Et aux avions, il faut d’habitude rajouter le bruit de la route qui mène à l’aéroport. Là aussi c’est le silence absolu. "Le trafic routier a diminué de 90% à côté de chez nous. Le résultat c’est un silence qui fait du bien et on se met à rêver à un monde qui soit un peu plus calme, un peu moins bruyant. Bien sûr l’aéroport ce sont des emplois et du tourisme mais c’est aussi par là qu’est arrivé le virus.
Le calme n’est que provisoire mais il fait du bien. Et même si tout le monde garde en tête qu’il y a des milliers d’emplois en jeux. Certains se mettent à rêver d’un monde débarrassé du trafic aérien comme on l’a connu.
J’ai même vu un aigle qui à choisi de faire son nid sûr là tour de contrôle 😄🙆♂️🦜
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