Une équipe de chercheurs de l'UAnvers, de la KU Leuven, de l'UGent, d'Aquafin et de l'Agence flamande de l'environnement étudie si la surveillance des eaux usées en Flandre pourrait être utilisée comme système d'observation pour cartographier les contaminations au coronavirus.
Le coronavirus pénètre dans les eaux usées par le biais des excréments humains. De là, il est acheminé vers l'une des 300 stations d'épuration d'Aquafin. La littérature récente indique que la surveillance régulière des eaux usées pourrait fournir une idée de la propagation du virus et de l'augmentation ou de la diminution du nombre de contaminations au sein de la population.
"Cela fait de la recherche sur les eaux usées un outil précieux pour détecter rapidement une éventuelle résurgence du virus et pourrait permettre d'intervenir sans tarder", indique le professeur Alexander Van Nuijs de l'UAnvers.
Le consortium de chercheurs étudie actuellement la question. Les échantillons de 24 heures prélevés par l'UAnvers et la KU Leuven dans plusieurs stations d'épuration d'Aquafin à l'automne 2019 ont été conservés. Ils feront l'objet d'un examen plus approfondi après l'optimisation de la méthode d'analyse.
L'agence flamande pour les soins et santé se penche sur cette étude afin de définir une méthode de travail autour de la surveillance des eaux usées en Flandre. À terme, cette dernière pourrait être utilisée en tant qu'"indicateur précoce" supplémentaire dans le suivi de l'épidémie.
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