Héritier de la diplomatie impulsive et brouillonne de Donald Trump, le nouveau président Joe Biden tente de rétablir un peu d’équilibre dans les relations des États-Unis avec ses partenaires, en particulier dans la région sensible du Moyen-Orient.
Durant les quatre ans de mandat du magnat républicain, Benjamin Netanyahou n’a eu de cesse de vanter sa proximité personnelle avec l’hôte de la Maison blanche et son gendre Jared Kushner, chargé de conclure un accord du siècle pour la région. Il avait fait de cette complicité un argument électoral, auprès de son opinion publique très sensible à cette relation privilégiée avec les États-Unis.
Antony Blinken a applaudi la vague de normalisation avec Israël, mais il a prévenu qu’il allait examiner les engagements pris par Washington pour arracher ces accords, afin d’en avoir "une compréhension exhaustive". Il a refusé par exemple d’endosser la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental offerte à Rabat en échange de l’établissement de relations diplomatiques avec Israël.
Le message semble avoir été compris à Ryad. L’Arabie saoudite tente de laver son image en libérant quelques prisonniers politiques et apaisant les tensions avec des pays rivaux dans la région, comme le Qatar et la Turquie. L’arrivée de Joe Biden a ainsi beaucoup contribué à obtenir la libération de la militante saoudienne Loujain al-Hathloul, selon sa sœur Alia al-Hathloul.
Espérons qu'il revienne à la légalité internationale... en ce qui concerne le Sahara occidental...
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