La maltraitance familiale ne s’arrête pas avec le confinement, bien au contraire. Les enfants protégés par les juges de la jeunesse sont doublement vulnérables. Les services sociaux limitent leurs visites à domicile aux cas les plus problématiques. Et les places d’accueil manquent encore plus que d’habitude.
Pas de places pour eux dans les hôpitaux Certains enfants particulièrement vulnérables sont parfois placés dans les sections pédiatriques des hôpitaux. Mais depuis dix jours, sauf en cas d’urgence vitale, les hôpitaux n’acceptent plus les enfants confiés par les juges de la jeunesse, et ceux qui avaient été admis par mesure sociale ont été dirigés vers d’autres institutions.
Un manque chronique encore plus exacerbé Les problèmes vont augmenter, s’additionner au point que l’enfant devra être protégé. Mais c’est là que les juges de la jeunesse font face à un énorme problème :"Si nous devons les extraire de leur milieu familial, nous n’avons pas de lieu de placement auxquels les confier", explique la juge Meganck.
Les mineurs délinquants, l’autre inquiétude Les mineurs suivis pour faits qualifiés infraction, selon la terminologie judiciaire, soit sont placés en IPPJ, les institutions publiques de protection de la jeunesse, soit restent en famille, avec des mesures de suivi. Ils doivent souvent suivre des mesures d’intérêt général. Mais ces mesures sont elles aussi suspendues pour cause de confinement.
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