Assises de Namur: cinq ans de prison avec sursis pour avoir tué son mari violent

  • 📰 RTBFinfo
  • ⏱ Reading Time:
  • 50 sec. here
  • 2 min. at publisher
  • 📊 Quality Score:
  • News: 23%
  • Publisher: 71%

Belgique Actualités Nouvelles

Belgique Dernières Nouvelles,Belgique Actualités

Assises de Namur cinq ans de prison avec sursis pour avoir tué son mari violent

Linda Weber, reconnue coupable du meurtre de son mari à Dinant en 2019, a donc été condamnée à cinq ans de prison par la cour d'assises de Namur. La peine est assortie d'un sursis probatoire de cinq ans pour ce qui excède la détention préventive déjà effectuée.

Cette peine, c'est ce qu'avait réclamé la défense de l'accusée, tandis que le parquet avait requis dix ans. "Nous vous demandons de ne pas la renvoyer derrière les barreaux", avait plaidé Cédric Bernès, l'un de ses avocats, soulignant par ailleurs le travail de reconstruction entamé par sa cliente avec l'aide d'une criminologue, d'une psychologue et du service d'aide aux justiciables.

"Elle a intégré le fait que l'on ne pouvait pas tuer, elle est consciente qu'elle a commis l'irréparable, elle y réfléchit depuis deux ans", a encore expliqué l'avocat. La cour d'assises a tenu compte de plusieurs circonstances atténuantes: le contexte de violences conjugales, l'absence d'antécédent dans le chef de l'accusée, sa personnalité et l'absence d'un quelconque risque de récidive.

 

Merci pour votre commentaire. Votre commentaire sera publié après examen.

Je ne me compare évidemment pas, mais dans l’histoire il y a pas mal d’affaires célèbres de personnes (célèbres dans ces cas-là, sinon on en aurait plus aucun souvenir), qui n’ont pas hésité à donner leur opinion : Voltaire dans l’affaire Callas, Zola dans celle de Dreyfus, etc.

Il me semble inepte de prétendre qu’on ne puisse donner son opinion sur un jugement rendu. Cela reviendrait à abolir la liberté d’expression. Un jugement est l’application à un cas concret des lois génériques. L’interprétation du juge n’est rien d’autre qu’une interprétation !

Si je peux me permettre un « jugement » à moi tout personnel, c’est que la justice se limite souvent à réduire chaque procès à ces lieux communs préférés. Elle ne fait pas beaucoup d’effort à comprendre, mais cherche plutôt à faire rentrer les affaires dans ses schèmes préconçus.

La récidive est un problème de psychologie. Ni Freud ni Jacques Lacan n’auraient jamais cautionné la formule : il n’y a plus de danger de récidive. Personne ne connaît l’avenir. Surtout quand ce « jugement » se rend dans de tout autres circonstances (l’inculpé est en prison).

Il n’y a plus de danger de récidive, dit la justice. Comme le meurtre est difficile à répéter sur la même personne, cela va de soi. Mais si les mêmes circonstances se répètent, comment savoir ? Il fallait trouver, à juste titre, un moyen de punir sans punir dans cette affaire.

Nous avons résumé cette actualité afin que vous puissiez la lire rapidement. Si l'actualité vous intéresse, vous pouvez lire le texte intégral ici. Lire la suite:

 /  🏆 2. in BE

Belgique Dernières Nouvelles, Belgique Actualités

Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.