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Bannir la viande augmente le risque d'AVC selon une étude britannique: "C'est surprenant mais il faut aussi relativiser"

44 % des Belges réduisent leur consommation de viande. Certains l’abandonnent complètement. Ce choix du "tout végétarien" n’est pas sans conséquences. Selon une étude britannique, cela réduit de 11% le risque d’une crise cardiaque mais augmente de 22 % le risque d’un AVC.

"C'est surprenant mais il faut aussi relativiser. C'est à dire que l'augmentation du risque d'AVC qui est associé à l'alimentation végétarienne est finalement relativement modéré par rapport au gain qu'il y a sur la réduction du risque de maladies cardiovasculaires", éclaire Nicolas Guggenbühl, médecin nutritionniste.

Le problème du 'tout végétal" est l’absence de la vitamine B12, présente en forte quantité dans la viande. Elle est essentielle au système nerveux. Une autre tendance semble plus adaptée. Il s'agit du "flexitarisme", un régime ni totalement végétarien, ni totalement carnivore.


500 grammes de viande rouge par semaine 

"C'est moins de viande, peu de viande. Jusqu'à un jour sur deux, ça ne pose absolument aucun problème. Autant privilégier à ce moment-là des quantités plus faibles et une viande de meilleure qualité. Face à ça, on a une augmentation de la part des végétaux donc ce flexitarisme est quelque chose d'extrêmement intéressant", assure Nicolas Guggenbühl.

Selon ce diététicien, l’idéal est de manger 500 grammes de viande rouge par semaine et de nombreux légumes. Cela permet de maximiser les bienfaits de chaque aliment.

"Les régimes monotones sont incompatibles avec la physionomie humaine et le plaisir lié à l'alimentation car ça doit rester un plaisir", conclut le spécialiste. L’objectif est de récupérer chaque jour les 30 nutriments nécessaires au bon développement du corps humain. 

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