Jusqu'à 725 € par an : Voici le classement des parkings les plus chers de la SNCB (INFOGRAPHIE)
Que vous soyez navetteur et automobiliste à Liège-Guillemins ou à Louvain aura une sacrée différence sur vos frais de stationnement en gare...
- Publié le 21-01-2019 à 07h50
- Mis à jour le 21-01-2019 à 10h58
Que vous soyez navetteur et automobiliste à Liège-Guillemins ou à Louvain aura une sacrée différence sur vos frais de stationnement en gare.
Prendre le train pour se rendre au travail représente un budget non négligeable et, en fonction de votre gare de départ, il faut également payer (ou non) le parking.
La SNCB compte 50 B-Parkings payants (contre 32 en 2015) dont les tarifs peuvent varier du simple ou double. Des nouveaux parkings sont passés en payant il y a peu, comme à Silly ou Enghien. "Avoir une place de parking à proximité de ma gare, c’est pratique pour pouvoir stationner mon véhicule jusqu’à mon retour, car je n’habite pas juste à côté de la gare de Namur", témoigne Nadine, qui se rend à Bruxelles depuis la capitale wallonne tous les jours pour exercer son métier de comptable.
Aujourd’hui, la SNCB compte plus de 550 parkings, dont la majorité sont gratuits (souvent des parkings à ciel ouvert) et non sécurisés. Mais de plus en plus de parkings deviennent payants, dont la grande majorité a nécessité des investissements en infrastructure. Que vous soyez navetteur et automobiliste à Liège-Guillemins ou à Louvain aura donc une sacrée différence sur vos frais de stationnement en gare. Par exemple, si vous êtes navetteur à Liège-Guillemins, garer votre voiture vous coûte 2,17 € de l’heure, 10,25 € la journée, et 724,50 € l’année. À Ottignies, ce sera 1,22 € l’heure, 7,43 € la journée et 393 € l’année. De son côté, la stratégie de la SNCB est claire : garantir aux navetteurs une place de stationnement.
Pour y parvenir , la compagnie ferroviaire a décidé de rendre payants certains de ses parkings, et propose un prix plus avantageux à ceux qui voyagent en train. "Si des parkings sont payants, c’est pour garantir des stationnements où les utilisateurs du rail peuvent garer leur voiture ou leur vélo en toute sécurité. Pour leur assurer un parking garanti et sécurisé, des investissements ont été nécessaires en amont", explique Vincent Bayer, porte-parole de la SNCB. L’usager ou le non-navetteur qui paie un ticket de parking SNCB contribue à payer les investissements en infrastructures réalisés et la création de parkings payants.
La SNCB a le souhait constant de promouvoir l’intermodalité et veut permettre aux voyageurs de passer facilement d’un mode de transport à un autre, en l’occurrence de la voiture au train. "Pour ce faire, elle met à la disposition de ses voyageurs des parkings qui leur sont prioritairement dédiés. L’objectif de la SNCB est de faire en sorte que ces parkings soient pleinement affectés à cette intermodalité voiture-train", détaille Vincent Bayer. Dès lors que la SNCB constate qu’un parking est saturé - et n’est donc plus entièrement accessible aux navetteurs - une politique tarifaire est adoptée, qui privilégie les usagers du train. "Et les tarifs appliqués sont extrêmement avantageux pour les titulaires d’un abonnement SNCB (en moyenne, ils payent 1,60 € par jour). Tout comme l’abonnement de train, ces frais de parking sont déductibles fiscalement et/ou remboursables par l’employeur", précise-t-il.
Mais tous les navetteurs ne sont pas logés à la même enseigne car les tarifs différent d’une gare à une autre. Un abonnement annuel coûte deux fois plus cher à Namur qu’à Mons.
Cette tarification se fait (en partie) en fonction du "type de gare", comme pour les gares internationales où un parking de qualité supérieure est aménagé, comme c’est le cas à Liège-Guillemins. De plus, le niveau de confort des parkings varie en fonction du fait qu’ils soient couverts ou non, équipés d’ascenseurs, d’accès directs aux quais, etc. Un parking en ouvrage (parking souterrain ou à étage) aura donc un tarif plus élevé qu’un parking sur un terrain à ciel ouvert.