La campagne anti Fake News de la Wallonie critiquée: «Non, elle ne s’arrête pas!»
Non, la campagne de communication anti Fake News de la Wallonie ne s’arrête pas ! « Il était dès le départ prévu une première salve jusqu’au 24 janvier. Et une seconde à partir du 31 janvier », confirme Stéphanie Wilmet, porte-parole de la ministre Christie Morreale, à l’initiative de la campagne.
Les critiques sur la campagne n’ont pas eu raison d’elles, comme certains commentaires le laissaient croire depuis ce matin. Car, oui, la campagne – qui vise à déconstruire les Fake News relative au coronavirus et à la vaccination – a bien été la cible de critiques.
Outre des publications sur les réseaux sociaux, des affiches statiques et dynamiques avaient été placées à différents endroits en Wallonie. Ce sont ces dernières qui semblaient poser problème. La fausse information, du type « S’il faut une troisième dose, c’est que le vaccin ne sert à rien », apparaît dans un premier temps. « Après une seconde, un message « C’est faux » apparaît », explique la porte-parole.
« Certains ont trouvé que le temps écoulé entre les deux était trop long », souligne-t-elle. « Que ça prêtait à confusion, qu’on n’avait pas le temps de lire que c’était faux. On a donc demandé qu’ils accélèrent. Mais je précise aussi que ces panneaux se trouvaient dans des abribus ou dans les transports en commun. Ce sont des endroits où on a généralement le temps de lire. Ce n’est pas comme si c’était un panneau en bord de route. »
« Il ne faut pas laisser une once de doute. C’est pourquoi on va amender la campagne pour son redéploiement prévu le 31 janvier », précise la porte-parole. « Pour la partie sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’ambiguïtés. Pour le reste on va regarder comment s’améliorer, en modifiant peut-être la typo par exemple. »
L’agence de com’ ouverte à la discussion
L’agence de communication « La Niche », qui a travaillé sur la campagne, regrette les critiques « formulées sur base d’une simple photo qui ne correspond qu’à une demi-seconde », nous indique le CEO Mathieu Bazelaire. « On est ouvert à la discussion et on va continuer cette campagne. Jamais nous n’avons été contacté par les personnes qui la critiquent. »
Le CEO revient également sur l’objectif poursuivi. « Ce que l’on a essayé de faire, c’est sensibiliser et provoquer l’intérêt pour montrer que tout ce que l’on voit et ce que l’on lit n’est pas vrai. » Au-delà des quelques fake news déconstruites par la campagne, l’idée était de forcer les gens à se renseigner. « Via l’Aviq (Agence wallonne pour une Vie de Qualité), on trouve beaucoup d’informations très variées », souligne-t-il.
Pour Mathieu Bazelaire, fonctionner avec divers canaux, comme cela a été le cas jusqu’à présent est important. « Nous voulons toucher l’ensemble de la population, sans restriction. »
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