Ignazio Cassis, chef de la diplomatie suisse, a été élu mercredi président de la Confédération helvétique et il a promis à un pays désuni par la lutte contre le Covid-19: "nous ne nous laisserons pas diviser".
Il prendra ses fonctions le 1er janvier, remplaçant ainsi Guy Parmelin, qui redevient "simple" conseiller fédéral en charge de l'économie, après avoir rempli son mandat de un an.
L'enjeu sera de nous redécouvrir plus forts et unis que jamais
"La pandémie de coronavirus nous a certes séparés, mais elle ne nous a pas divisés", a lancé mercredi le président élu devant l'Assemblée fédérale.
"L'enjeu sera de nous redécouvrir plus forts et unis que jamais", a-t-il ajouté à l'adresse d'un pays qui n'est pas habitué aux débats de sociétés aussi acrimonieux que ceux auxquels a donné lieu l'instauration du pass sanitaire ou les incitations à la vaccination contre le Covid.
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Agé de 60 ans, Ignazio Cassis est originaire du Tessin, la partie italophone de la Suisse. Il est le cinquième Tessinois à occuper la présidence de la Confédération.
Membre du parti PLR (Parti libéral-radical, droite), il est entré au Conseil fédéral en novembre 2017. Il détient depuis lors le portefeuille des Affaires étrangères qu'il conservera pendant sa présidence.
Relations avec l'Union européenne
Outre le Covid-19, il aura pour tâche de renouer des relations plus apaisées avec l'Union européenne, après la dénonciation unilatérale par la Suisse des négociations sur un accord institutionnel.
Un abandon après des années de discussions que n'a pas digéré la Commission européenne laquelle réclame maintenant du concret.
